Clermont : Frédéric Charrier révèle les dessous de sa prolongation de contrat

Frédéric Charrier prolonge l’aventure avec Clermont : confiance, résilience et ambitions renouvelées

Un choix de cœur pour Frédéric Charrier

Frédéric Charrier, le technicien de Clermont, ne se cache pas : il a envie de s’investir sur la durée avec l’ASM. Alors qu’il a récemment signé une prolongation jusqu’en 2027, tout comme Julien Laïrle, il a partagé ses motivations. « Quand on débarque dans un club en pleine transition, on amorce un nouveau projet. Stopper au bout de deux ans ? C’eût été du gâchis après tant d’efforts. J’avais envie de continuer sur cette lancée. »

Un nouveau souffle pour Clermont, mais pas sans embûches

Mettre en place une nouvelle dynamique, ça ne se fait pas d’un claquement de doigts. Frédéric Charrier l’explique : les joueurs ont besoin de temps pour s’approprier une nouvelle méthode. « Au départ, c’est un peu mécanique, mais à force, ça prend. Que ce soit dans le rugby même, l’entraînement ou le management, tout doit être assimilé. »

L’image de Clermont n’était plus en phase avec sa glorieuse réputation. « Le club s’appuyait sur des pratiques qui ont fonctionné autrefois, mais avaient disparu. Même contre Clermont, il fallait fournir un effort immense car cette équipe ne lâchait rien. Cette intensité, il a fallu la retrouver. »

Des négociations au ralenti

Quant à la durée des négociations pour sa prolongation, Charrier n’est pas surpris. « Ça n’a pas été express. Le club avait besoin de preuves avant de renouveler sa confiance en nous. Les discussions se sont échelonnées, bien après l’annonce de la continuité de Christophe Urios. »

Une équipe soudée et éprouvée

Le trio Charrier, Urios, et Laïrle respire la confiance. « On se connaît depuis des années ! Avec les préparateurs physiques aussi. Des moments chauds, on en a vécu, mais aussi de beaux succès. Cette cohésion, c’est notre force. Chacun reste concentré sur son rôle pour être efficace. »

Focus sur le jeu, pas sur les critiques

Les critiques sur les réseaux ? Très peu pour lui. « On sait qu’on pêche parfois dans les phases offensives et les mauls. Mais les réseaux, je ne les lis pas. Mieux vaut réfléchir aux améliorations plutôt qu’aux avis extérieurs. Il y a sûrement une part de vérité, mais notre boulot reste de tout donner sur le terrain pour renouer avec le succès. »

Ainsi, Charrier continue son chemin avec Clermont, déterminé à ramener l’éclat de l’équipe d’antan. L’histoire avec ce club, il compte bien l’écrire encore longtemps.

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