L’ultime coup de cœur d’Henry Chavancy sous les projecteurs de l’Arena
Ce samedi, les fans du Racing 92 auront les yeux rivés sur leur héros, Henry Chavancy, alors qu’il fait ses adieux à la pelouse de l’Arena, lors d’un dernier match empreint d’émotion avant de raccrocher les crampons.
Entre joie et nostalgie
Dans un entretien à cœur ouvert, le natif de la région parisienne se dévoile, partant aux montagnes russes des sentiments. « Quand je pense que ce match aurait pu m’échapper à cause des blessures ou de la forme… », confie-t-il. Avec une dernière danse qu’il peut choisir, il savoure chaque instant, mais une nostalgie indéniable pointe le bout de son nez. Depuis ses débuts en 1999, le chemin parcouru le remplit de fierté.
Hommage aux anciens
Ses yeux pétillent lorsqu’il évoque les géants qui l’ont inspiré, ces combattants du Racing qui luttaient pour le maintien en Pro D2. « Sans eux, on ne serait pas là », lance-t-il avec respect. Leur courage, leur détermination ont été les racines de la réussite actuelle.
Le soulagement du maintien
Que dire d’un tel soulagement ? Rester en Top 14 n’était pas gagné d’avance, et Chavancy est rassuré que son dernier chapitre ne soit pas écrit sur une note amère. Le Racing s’est battu, et pas pour rien : « Montpellier est encore dans la course, chaque match compte et on se battra jusqu’au bout. »
Merci, coach Collazo
Impossible de faire l’impasse sans saluer l’homme de l’ombre devenu lumière, Patrice Collazo. « Il nous a redonné la foi », affirme Chavancy, louant sa capacité à recentrer le groupe sur l’essentiel : l’engagement, le mental. Sous sa houlette, les matchs ne sont plus laissés filer.
La suite d’une passion
Et demain ? Un nouveau chapitre se profile à Limoges pour Chavancy, où il espère obtenir une formation au CDES. Mais ne vous y trompez pas, son cœur reste bleu et blanc. « Dans deux ans, un autre rôle au Racing ? J’en rêve, » avoue-t-il, déjà tourné vers un futur qui s’écrira sûrement avec autant de passion.