Bordeaux reprend l’entraînement mercredi avant le match à Toulon

Un triomphe bordelais sur fond de liesse populaire

Une fête mémorable dans les rues de Bordeaux

Au lendemain d’une victoire éclatante face à Northampton à Cardiff, l’Union Bordeaux-Bègles a transformé la ville en un véritable théâtre de célébration. Les joueurs ont offert une parade inédite, saluée par une marée humaine massée sur la place des Quinconces. Une ferveur à la hauteur de l’exploit que ces héros du rugby ont accompli.

Yannick Bru, bras tendu vers le ciel, observe cette foule impressionnante. Habitué aux grands moments, le manager girondin reste sans voix. "Je crois que je n’avais jamais vécu ça dans ma carrière", avoue-t-il, lui qui a connu d’innombrables succès avec le Stade Toulousain.

Une ferveur exceptionnelle, inoubliable !

Dès le début de l’après-midi, Bordeaux vibrait déjà. Après une visite formelle à la mairie, les champions ont pris place sur un bus à impériale. Mais personne ne s’attendait à un tel accueil. Arthur Retière, lunettes de ski sur le nez, ne s’en remet pas : "À ce moment-là, on a pris une claque."

Mahamadou Diaby renchérit : "On savait que le titre était attendu, mais là, c’est fou. Quand on portera le maillot étoilé, on saura qu’on représente toute une ville, avec un immense soutien derrière nous."

Dans les coulisses, Laurent Marti, le président de l’UBB, se laisse submerger par l’émotion : "Voir tout ce monde, c’est hallucinant. Tous heureux, des enfants aux anciens… C’était magique. Juste magique."

Scène ouverte, ovations garanties

À mesure que le bus avançait lentement, Bordeaux s’embrasait de plus en plus. Et sur la scène installée aux Quinconces, chaque joueur a été appelé sous un tonnerre d’applaudissements. Pas juste une parade, mais une vraie communion avec le public.

Maxime Lucu, malgré sa blessure, est venu saluer ses fans. Appuyé sur des béquilles, puis un court instant en fauteuil roulant, il a été ovationné. Le club se veut rassurant : "Rien de grave, juste une béquille après le match."

Sur scène, Damian Penaud et Louis Bielle-Biarrey ont fait leur entrée, main dans la main, reformant "la Patrouille de France". Un duo qui a enflammé les stades cette saison. "Ramener ce trophée, c’était un rêve. Réunir autant de Bordelais ici, c’est incroyable", confie Bielle-Biarrey, profondément touché.

Et après la fête… le boulot reprend !

Dans l’intimité, entre joueurs et proches, la célébration continue. Mais l’UBB ne compte pas s’éterniser dans l’euphorie : direction Toulon dès dimanche. Marti se prête au jeu avec humour : "On va peut-être rejouer, Yannick et moi ! Mais le maillot sera honoré, c’est certain."

Ce titre n’est pas une fin mais le début d’une nouvelle aventure. "Ce titre marque un objectif atteint, mais pas un aboutissement", précise Marti. La vigilance est de mise : ne pas se reposer, l’objectif est clair.

Et Romain Buros de conclure, serein et déterminé : "Cette pression qu’on avait, elle n’existe plus. Bordeaux a enfin goûté au bonheur d’un sacre européen."

Selon Le Parisien, dès mercredi, l’UBB retournera à l’entraînement pour préparer l’affrontement contre Toulon, prévu au Stade Mayol pour la 25ème journée du Top 14.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *