Bordeaux : Laurent Marti prend une décision majeure pour le club !

Le grand saut de l’UBB : cap sur le Matmut Atlantique ?
Depuis belle lurette, l’Union Bordeaux-Bègles faisait du stade Chaban-Delmas son fief indétrônable. Mais le vent pourrait bien tourner dès la saison prochaine avec l’idée d’investir davantage le Matmut Atlantique.

Un changement de décor en vue

Traditionnellement, le club girondin n’y organisait qu’un match phare par an, la faute à un manque d’adeptes et des raisons économiques pas franchement favorables. « On s’y sent un peu dépaysés, c’est comme visiter un cousin éloigné, raconte l’ouvreur Matthieu Jalibert. Quand on y va si peu souvent, c’est compliqué de s’attacher. »

Même écho du côté de Yannick Bru, le coach. « C’est un stade taillé pour les grandes occasions, mais ce n’est pas notre maison, » souligne-t-il, rappelant combien Chaban reste le cœur et l’âme de l’UBB, avec ses habitudes bien implantées et une relation étroite avec les supporters.

Les dirigeants en pleine réflexion

Cependant, la donne pourrait changer. Laurent Marti, le président du club, évoque l’idée d’y accroître leur présence : « On pourrait jouer deux, voire trois matchs là-bas, si nos performances le permettent. » Et pourquoi pas des affiches grandioses contre Toulouse ou Bayonne ?

Avec ses 42 115 places, le Matmut offre des possibilités financières bien plus attrayantes que Chaban et ses 32 215 sièges. À condition de séduire 37 000 spectateurs et écouler les 4 200 places VIP, bien sûr.

Marti vante aussi les avantages logistiques du Matmut : sièges confortables, nombreux comptoirs et sanitaires, sans oublier des espaces dernier cri pour les partenaires. « Les gens adorent Chaban pour sa proximité en centre-ville, mais il faut aussi songer au Matmut car à Chaban, on étouffe. »

Des discussions sur le grill

Sur le plan politique, des échanges sereins se poursuivent avec Christine Bost, la présidente de la Métropole. L’objectif ? Empêcher que le stade, déserté par les Girondins de Bordeaux, ne devienne un « éléphant blanc. »

Pour les joueurs comme Maxime Lamothe, l’expérience Matmut est un régal. « Chaque match là-bas, c’est une vraie fiesta ! Ça tonne de partout et on assiste à de véritables showcasiques. Bref, c’est Bordeaux, c’est chez nous. »

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