Biarritz Olympique : Réaction cinglante du manager après la relégation en Nationale

Le Biarritz Olympique se bat : contre vents et marées !

Un appel, mais pas de répit

La rétrogradation en Nationale vient de leur tomber dessus comme un coup de tonnerre, pourtant le Biarritz Olympique, fort de ses cinq titres de champion de France, ne baisse pas les bras. Un appel a été déposé, mais voilà, il n’est pas suspensif. Pas de quoi paniquer en coulisses : on retrousse les manches et on avance !

Résilience à toute épreuve

Aux commandes depuis un an, l’entraîneur Boris Bouhraoua ne perd pas le nord. "Avec cet appel en marche, je garde le cap sur la Pro D2 ; pas question de se faire surprendre," confie-t-il avec détermination. Pour lui, le chemin est déjà tracé vers la Pro D2 l’année prochaine. La direction bosse d’arrache-pied pour renverser la vapeur et Bouhraoua y croit dur comme fer. "Ils sont à fond, faut les laisser faire le taf," assure-t-il.

Après une saison tumultueuse, entre un été désorganisé, un staff renouvelé, et une flopée de recrues, l’équipe a su tenir bon. "On a squatté le top 6 pendant 15 journées, même après les 5 points qui nous ont été retirés en décembre. Pas mal pour une première !"

Camaraderie et coups durs

La seconde partie de saison n’a pas été un long fleuve tranquille : dix défaites en quinze matchs, une descente aux enfers. Bouhraoua l’avoue : "Janvier-février, ça a piqué. Les défaites s’enchaînaient, c’était pas bon. Mais on a pu voir que tout le boulot abattu depuis juillet n’était pas vain. Direction, staff, joueurs, on a fait bloc. Ça, c’est notre force."

Quand tout s’agite autour de soi, rester uni devient la clé. "Solidarité, c’est le mot d’ordre. On a construit ça, pas seulement dans le projet sportif, mais aussi au niveau global du club. C’est la tempête, mais on va en sortir tous ensemble, et on va s’en sortir," promet-il.

Une année charnière

Bouhraoua sait bien qu’une saison ne se résume pas à une position au classement — le BO finit 9e, pénalisé d’un petit point administratif. "On construit. Un classement, c’est la face visible; ce qui importe, c’est le chemin parcouru. Le mot d’ordre : concevoir notre modèle de performance."

"On a posé des fondations : purpose, cadre, règles, vision commune. Indispensable pour qu’un projet sportif tienne la route."

L’avenir : ambitieux et prévoyant

Maintenant, l’urgence est à la planification. "Place au recrutement, dénicher les perles rares, préparer la suite… Mentalement, je suis déjà en Pro D2. On prépare tout pour être au top l’année prochaine, sur le terrain et en dehors."

Le Biarritz Olympique se refuse à sombrer dans l’oubli. L’équipe se relève déjà pour que ce pilier du rugby français ne reste pas sur le banc.

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