L’Australie du rugby en quête de rédemption. Après une Coupe du monde 2023 catastrophique, la Fédération australienne s’active pour retrouver son éclat. Et ce week-end, un nouveau chapitre s’annonce avec une organisation inédite.
Un duo provisoire, mais prometteur
Joe Schmidt, le Néo-Zélandais qu’on croyait sur le départ après le Rugby Championship 2024, a finalement choisi de prolonger l’aventure jusqu’en 2026. Surprise ? Oui, mais avec un bémol : il ne sera pas aux commandes pour le Mondial 2027, qui se tiendra chez lui, en Australie. C’est Les Kiss, le stratège des Queensland Reds, qui prendra alors la relève.
Pourquoi ce choix atypique ?
La réponse se trouve dans le calendrier serré. Kiss, toujours lié aux Reds, n’était pas immédiatement disponible. Schmidt a donc décidé de rester pour assurer la transition. Dans un communiqué, il précise :
“J’avais prévu de terminer cette année, mais l’indisponibilité de Les m’a fait revoir mes plans. Être avec les Wallabies est un privilège. Malgré les efforts colossaux de l’équipe, il y a encore du pain sur la planche, notamment avec les Lions britanniques et irlandais en approche. Pour ma famille, cette prolongation signifie plus de temps ensemble à Sydney. On espère trouver un bon équilibre.”
Les Wallabies, désormais 8e mondial et bons derniers du dernier Rugby Championship avec un seul succès en six matchs, voient en Kiss un espoir de reconquête. Un passage de flambeau crucial à l’horizon des Lions en 2025 et du Mondial qui suivra.
Les Kiss : le futur des Wallabies
Reconnu dans le monde du rugby pour ses exploits en Irlande et en Afrique du Sud, Les Kiss est prêt à relever le défi. Il déclare :
“C’est un honneur immense. Le rugby australien est à un tournant excitant, et mener les Wallabies est un privilège. Joe et moi avons une relation de longue date, fondée sur la confiance. Je suis impatient de continuer son travail exceptionnel. Passer par les Reds en 2026 avant de diriger l’équipe nationale lors de ce Mondial à domicile, c’est un rêve !”
Schmidt ne tarit pas d’éloges pour son successeur :
“Les fait un boulot formidable avec les Reds. Il fallait s’adapter à ses engagements là-bas.”
À deux ans du grand rendez-vous, l’Australie joue gros : reconquérir la scène internationale tout en se préparant pour une compétition d’envergure à domicile. Quand le rugby devient un enjeu national, la pression monte !