Après la spectaculaire réapparition d’Antoine Dupont et la victoire convaincante de Toulouse face à Clermont, Christophe Urios n’était pas particulièrement enclin à discuter du capitaine de l’équipe de France.
« Il ne pouvait pas attendre quelques jours ? C’est vraiment pas de bol… » Avant la rencontre entre Clermont et Toulouse, Benjamin Urdapilleta ne cachait pas sa déception de voir que son ancien camarade Antoine Dupont allait revenir sur le terrain face à son équipe ce samedi.
La suite des événements est bien connue : l’entrée explosive du joueur international français après quelques minutes en seconde période, ponctuée par trois essais inscrits en à peine un quart d’heure. Finalement, le Stade Toulousain a largement dominé l’ASM avec un score de 48-14, et Christophe Urios n’avait pas grand-chose à à contester à ce sujet.
« Ensuite, j’ai trouvé notre équipe combative, courageuse et solide, mais nous ne sommes pas aujourd’hui au niveau de Toulouse. (…) Toulouse a joué comme on peut l’attendre d’une équipe comme la leur, tandis que nous avons dû faire avec nos limites actuelles », a admis l’entraîneur auvergnat avec résignation, selon des déclarations rapportées par La Montagne.
Mais c’était qui déjà Antoine ?
Après un score déjà lourd à la pause (20-0), la situation s’est aggravée pour Clermont lors de l’arrivée de Dupont sur le terrain. « Quand leurs remplaçants, et pas seulement le numéro 9, sont entrés, cela a fait la différence et petit à petit nous avons perdu le fil », a expliqué Urios, sans nommer le capitaine de l’équipe de France, qu’il a entraîné à Castres entre 2015 et 2017.
Il est clair que le coach de Clermont n’était pas enclin à s’étendre sur la performance d’Antoine Dupont, même lorsqu’il a été relancé à ce sujet à la fin de la conférence de presse (« Un commentaire sur Antoine Dupont ? »). « De qui parlez-vous ? », a-t-il répondu avant de quitter la salle.