Au cœur du Matmut Atlantique, ce dimanche n’était pas qu’une simple demi-finale de Champions Cup pour l’Union Bordeaux-Bègles. Antoine Dupont, fidèle capitaine en convalescence, y trouvait aussi son moment. Son genou droit l’avait cruellement trahi un soir de mars face à l’Irlande, mais son optimisme restait intact.
Antoine Dupont : Des débuts douloureux mais prometteurs
Ce 8 mars, ce n’était pas qu’une mauvaise chute pour Dupont. C’était la blessure qui vous met brutalement sur la touche. Mais avant le début des hostilités sur le terrain, au micro de France 2, il a pris le temps de revenir sur ses premiers pas post-opération. Les mots qui sortent sont ceux d’un guerrier en convalescence : « L’opération, c’était à Toulouse. Ça a piqué, la galère même, mais sans accroc. » Cerné par la bienveillance de ses proches, il avance sans trébucher : « Pas de complications, et pour l’heure, tout roule. »
Rééducation : cap franchi avec détermination
C’est une victoire à sa mesure : Antoine a enfin pu dire adieu à ses béquilles. Petite conquête, grande libération. « J’ai repris le volant, ça avance plutôt bien pour moi », livre-t-il avec cette lueur dans la voix que seuls connaissent les sportifs sur la voie du retour.
Présence essentielle au bord du terrain
Ne pas être sur le gazon, c’est cruel pour un compétiteur. Mais qu’à cela ne tienne, Dupont continue de vibrer au rythme de ses coéquipiers. « Ça fait du bien d’être là, de vivre l’aventure avec eux, même à distance », confie-t-il, sans cacher que la frustration reste tapie dans l’ombre.
Retour sur les terrains : prudence et patience
Pour la reprise, le flou persiste. « Trop tôt pour s’avancer », insiste-t-il, en gardant la tête sur les épaules. « On parle de huit mois, mais d’ici là, mille et une choses peuvent changer ».
Tandis qu’il bichonne son ligament blessé, Dupont entend bien revenir à son meilleur niveau. En attendant, il est l’âme du groupe en quête d’une nouvelle étoile européenne.