Le Castres Olympique et le Stade Toulousain s’apprêtent à en découdre pour la 22e journée du Top 14, et cela n’est pas qu’un simple rendez-vous pour Anthony Jelonch. Retour aux sources pour le troisième ligne, qui s’apprête à retrouver son ancienne maison.
Duel de cœur pour Jelonch
Ce week-end, Jelonch, enfant du Gers maintenant au service du Stade Toulousain, fait face à son ancienne équipe, le Castres Olympique. Cet affrontement est bien plus qu’un simple match pour le joueur. Le Stade Pierre-Fabre va vibrer sous les émotions d’un Jelonch nullement troublé par la nostalgie. Fidèle à sa réputation de guerrier sur le terrain, il ne veut pas céder un pouce de terrain aux sentiments.
Racines et premiers pas à Castres
Fils du Gers, Anthony Jelonch avoue dans une conversation avec La Dépêche ses origines toulousaines de cœur : « Chez nous, dans le Gers, le Stade Toulousain a la cote. » Pourtant, c’est en 2014 qu’il répond à l’appel du Castres Olympique, accompagné d’un certain Antoine Dupont. À Castres, Jelonch ne s’est pas contenté de faire bonne figure. En 93 apparitions, il rafle le Bouclier de Brennus en 2018.
Le retour sous les couleurs rouge et noir
Depuis l’été 2021, Jelonch évolue pour le Stade Toulousain, et retrouver Castres ne sera pas sans émoi : « Ce n’est qu’un match, mais jouer contre des anciens coéquipiers change la donne, » confie-t-il, avec une pointe de feu dans les yeux. Il espère une victoire facile avant la demi-finale à l’horizon, illustrant bien l’ambition qui l’anime.
Derrière son calme olympien, Jelonch nourrit une volonté farouche de marquer l’histoire de Toulouse, un club avec lequel il n’a pas encore touché le sommet, absent des finales de 2023 et 2024 à cause d’une blessure. Ce retour sur le devant de la scène est une occasion en or de prouver sa valeur et de brandir enfin le bouclier sous les célèbres couleurs rouge et noir. Les dés sont jetés, la scène est prête. À lui de jouer !