Le Stade Toulousain peut enfin respirer. Après une période tumultueuse émaillée par les blessures, l’horizon semble s’éclaircir pour le club de la Ville Rose. C’est un véritable soulagement pour les supporters.
Le retour précipité d’Ange Capuozzo
Un miracle à l’italienne ? Pas loin. Ange Capuozzo, le dynamiteur italien des lignes arrières, retrouve progressivement ses ailes après sa vilaine blessure à la cheville contractée face à Sale, en Champions Cup. Le joueur a même réussi à griller la politesse au calendrier médical. Souvenez-vous, c’était le 6 avril dernier : un essai phénoménal suivi d’une sortie sur blessure. Et le voilà déjà de retour à l’entraînement, en avance sur le programme. Toutefois, il ne faudra pas compter sur lui pour la demi-finale européenne contre l’UBB le 4 mai. Mais pour Cardiff le 24 mai, on garde espoir en coulisses. Oui, le Stade vise encore une étoile sur la scène européenne, et un Capuozzo à Cardiff, ça aurait de la gueule.
Naoto Saito, la tempête évitée
Du côté de Naoto Saito, le demi de mêlée japonais, les craintes se sont apaisées aussi vite qu’elles sont arrivées. Dimanche dernier, contre le Stade Français, le Japonais a dû quitter prématurément le terrain, jetant un froid sur les tribunes. Mais rassurez-vous, le diagnostic est tombé : juste une petite entorse. Une minuscule frayeur pour le groupe. Certes, il va bouder le terrain face à Castres ce samedi, mais l’inclusion de Saito dans l’équipe pourrait se faire très vite, peut-être même avant le prochain rendez-vous européen.
Plaques tournantes pour Toulousains
Dans un secteur déjà privé d’Antoine Dupont, la pépite en convalescence après une grave blessure au genou lors du Tournoi des Six Nations, c’est Paul Graou qui tient la boutique. Le gaillard a déjà tenu la baraque en quart de finale contre Toulon, avec Saito prêt à bondir du banc. En vue du choc face au Castres Olympique, Ugo Mola, le coach toulousain, devrait pouvoir mobiliser l’artillerie lourde, avec la plupart des joueurs titulaires en demi-finale de Champions Cup contre Bordeaux. Une équipe prête à en découdre, car les échéances, elles, ne feront aucun cadeau aux champions en titre.