Affaire Jégou-Auradou : la FFR commence à recevoir les remboursements des familles

L’affaire impliquant Oscar Jegou et Hugo Auradou continue de faire des vagues alors que la Fédération Française de Rugby (FFR) commence à récupérer les frais avancés pour leur défense. Les remboursements commencent à arriver dans un contexte où les procédures judiciaires se poursuivent encore. Cet article explore en détail les enjeux financiers et juridiques entourant cette affaire.

Contexte judiciaire et évolutions récentes

La situation autour d’Oscar Jegou et Hugo Auradou connaît de nouveaux développements. Bien qu’ils aient été acquittés en première instance en décembre 2024, une confirmation de cette décision est intervenue en appel en février 2025. Cependant, le dossier n’est pas encore classé. L’avocate de l’accusation, maître Natacha Romano, a fait appel à la cour suprême de Mendoza, prolongeant ainsi un procès qui a ébranlé des régions allant de Buenos Aires aux Andes.

Les coûts de la défense et les enjeux financiers

La défense des joueurs a entraîné des dépenses significatives, principalement dues à l’emploi d’avocats spécialistes en droit pénal en Argentine. Dès le début, la question du financement s’est posée. Maître Antoine Vey, l’avocat français des joueurs, a souligné dans un entretien avec Le Parisien que la FFR ne prendrait en charge aucuns frais juridiques ni aucun coût lié à cette affaire. Cette responsabilité incombe aux familles, avec un potentiel soutien de clubs, voire de sympathisants anonymes.

Au démarrage de l’enquête, une demande de 500 000 euros a été formulée par les avocats argentins pour assurer leur défense, un montant contesté par la FFR jugé disproportionné. Une source a même décrit cette situation comme étant “à la limite de l’extorsion”. Finalement, une renégociation a permis de ramener ces frais à environ 100 000 euros.

Les mesures pour la prise en charge des coûts

Récemment, le processus de recouvrement des frais engagés par la FFR a commencé. Les proches et les familles des joueurs ont commencé à verser les sommes nécessaires. Par ailleurs, l’avocat Antoine Vey a décidé de défendre cette affaire « pro bono », c’est-à-dire sans percevoir d’honoraires, une démarche souvent motivée par la grandeur d’une cause ou l’importance médiatique de l’affaire.

Ce cas continue d’être suivi de près tant pour ses implications financières que pour ses répercussions juridiques.

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