Après des débuts de match difficiles, l’équipe des Bleues a réussi à prendre l’avantage et à creuser l’écart au tableau d’affichage, s’imposant de manière convaincante contre l’Angola avec un score de 33 à 20. Ce match constituait leur ultime rencontre de préparation avant Paris 2024.
Les Bleues réussissent leur ultime répétition générale. Après deux confrontations avec la Norvège marquées par une sévère défaite puis une victoire, les joueuses d’Olivier Krumbholz ont effectué leurs derniers ajustements devant le public de la Glaz Arena face à l’Angola. Les Angolaises, déterminées, ont commencé la rencontre sur les chapeaux de roues. Contre une équipe de France qui n’était pas encore complètement dans le match, Juliana Machado (2 buts sur 3 tirs), Helena Paulo (2 buts sur 6 tirs) et Vilma Nenganga (7 buts sur 12 tirs) ont été particulièrement efficaces. Elles ont ainsi réussi à prendre une avance de deux points après seulement sept minutes.
Alicia Toublanc (7 buts sur 9 tirs) et Laura Flippes (2 buts sur 2 tirs), appuyées par un arrêt crucial de Laura Glauser (6 arrêts avec une efficacité de 38%), ont permis aux Françaises d’égaliser. Mais l’Angola n’a pas cédé facilement et a réussi à infliger aux Bleues un 3-0 en un peu moins de quatre minutes. C’est seulement après un peu plus de vingt minutes que les Françaises sont passées devant au score, grâce à Léna Grandveau (2 buts sur 2 tirs). Après un temps mort demandé par l’entraîneur Carlos Viver, les championnes du monde en titre ont intensifié leurs efforts des deux côtés du terrain. La défense tricolore est devenue plus solide, n’encaissant qu’un seul but en dix minutes.
Les Bleues déroulent leur jeu
Portées par Oriane Ondono (4 buts sur 4 tirs) et Sarah Bouktit (3 buts sur 5 tirs), les Bleues ont nettement pris l’avantage pour mener de sept points à la mi-temps. Cependant, Méline Nocandy (1 but sur 1 tir) a dû quitter le parquet après avoir reçu un coup, suscitant la seule inquiétude de la soirée. Le début de la seconde période a été marqué par une bataille équilibrée, avec des défenses prenant le dessus sur les attaques. Hatadou Sako (11 arrêts avec une efficacité de 52%), entrée en jeu au retour des vestiaires, a rapidement montré qu’elle serait un atout précieux dans les buts tricolores.
Ses interventions ont donné de précieuses opportunités d’attaque à Lucie Granier (5 buts sur 6 tirs). L’écart n’a cessé de grandir, dépassant les dix points à un quart d’heure du terme de la rencontre. Face à des Angolaises en difficulté au tir, les Bleues ont creusé l’écart pour finalement s’imposer de treize points (33-20), concluant ainsi leur préparation par une victoire convaincante. Les joueuses d’Olivier Krumbholz vont désormais se reposer quelques jours avant d’entamer un stage de trois jours à la Maison du Handball. Ce stage précédera leur installation au village olympique et leur premier match du tournoi olympique le 25 juillet prochain contre la Hongrie, premier des cinq matchs de la phase de groupes disputée Porte de Versailles.