Karabatic, c’est fini

Karabatic annonce sa retraite

Lors d’une finale où Nantes a démontré son autorité sur le jeu presque sans interruption, l’équipe a décroché son second trophée consécutif de la Coupe de France, avec une victoire de 31 à 23 face à un PSG Handball dont la performance n’a pas été à la hauteur des attentes, surtout avant son affrontement très attendu en Ligue des Champions contre Barcelone.

Nantes conserve son titre en Coupe de France. Victorieuse l’année précédente contre Montpellier, l’équipe Nantaise a cette fois-ci dominé le PSG Handball dans l’enceinte de l’Accor Arena à Paris-Bercy. Le gardien Ivan Pesic, avec 16 arrêts réalisés à une efficacité de 43%, a rapidement mis un frein à l’offensive parisienne. Il aura fallu attendre la septième minute et un penalty réussi par Kamil Syprzak (5 réalisations sur 5 tentatives) pour que l’équipe de la capitale ouvre son score. Cependant, dans l’intervalle, Théo Avelange Demouge (4 réalisations sur 6 tirs) et Thibaud Briet (4 réalisations sur 6 tentatives) n’ont eu aucune pitié à l’égard de Jannick Green, qui a peiné dans ses interventions (8 arrêts pour une efficacité de 25%).

À cinq buts derrière, les joueurs de Paris ont renforcé leur défense pour fournir des occasions à Elohim Prandi (3 buts sur 6 tirs), Ferran Sole Sala (1 réalisation sur 3 tentatives) ou encore Kent Robin Tonnesen (1 but sur 4 tentatives), malheureusement sans succès face au but nantais. Cette résistance a permis au PSG de niveler le score après quatorze minutes de jeu.

Nantes parvient à contenir la pression parisienne

Le club de Nantes a su riposter et élargir de nouveau l’écart au score. Grâce à une série de 7-1 menée en huit minutes, articulée autour de Jorge Maqueda (4 buts sur 5 tentatives), Nantes a réussi à prendre le large à nouveau, et ni le temps mort demandé par Raul Gonzalez Gutierrez, ni l’entrée d’Andreas Palicka dans les buts parisiens après 20 minutes de jeu (avec seulement 1 arrêt à 7% d’efficacité) n’ont réussi à renverser la situation. Sans être véritablement en difficulté, l’équipe de Loire-Atlantique a conclu la première mi-temps avec six buts d’avance.

De retour sur le terrain, bien que les Parisiens aient mis tout en œuvre pour revenir dans le match, leur rapprochement à cinq points fut le plus proche qu’ils aient pu atteindre. Les efforts de l’équipe, y compris ceux de Nikola Karabatic (0 but sur 3 tentatives), se sont avérés insuffisants. Pour environ douze minutes, avec Jannick Green retourné dans le but, l’équipe de Paris n’a pas réussi à trouver le chemin des filets, permettant à l’écart de s’accroître de manière significative avant la finale.

Une défense parisienne impuissante

Valero Rivera (4 buts sur 6 tirs), Aymeric Minne (4 buts sur 8 tirs) ou encore Alexandre Cavalcanti (6 buts sur 8 tirs) ont excellé face à une défense parisienne débordée, creusant l’écart avec un 8-0 qui a propulsé le PSG à treize points de retard. Avec déjà une avance confortable, Nantes a légèrement relâché la pression, ce qui a permis à Jacob Holm (3 buts sur 6 tirs) et Ruben Marchan (1 but sur 1 tir) de réduire quelque peu l’écart tandis que Jérémy Toto a été expulsé après avoir reçu un troisième carton rouge pour fautes répétées, à quatre minutes du terme.

Le sort en était déjà jeté pour le club de la capitale. Deux semaines après leur succès en championnat à domicile, Nantes confirme sa supériorité sur le PSG en s’imposant avec huit points d’avance (31-23). Pour la troisième fois de son histoire, après les triomphes de 2017 et 2023, Nantes remporte la Coupe de France, abordant ainsi avec confidence son déplacement à Berlin pour les quarts de finale de la Ligue Européenne. De leur côté, les Parisiens, avec le match à venir contre le FC Barcelone, sont sous pression et déterminés à montrer que cette défaite n’était qu’un incident isolé.