Qualifications terminées, rideau levé sur l’Euro 2026 de handball ! Les qualifiés sont en place et le suspense est à son comble. Le tirage au sort, fixé au 15 mai à Herning, promet du spectacle. Les Bleus, détenteurs du titre, caracolent en tête de série, prêtes à en découdre.
Les enjeux d’une phase finale presque classique
Cette édition 2026, du 15 janvier au 1er février au Danemark, Norvège et Suède, ressemble à un remake attendu, tant elle reprend le casting de 2024. Sur les 24 équipes de l’époque, 22 rempilent. La Grèce et la Bosnie-Herzégovine, éliminées en qualifs, passent la main. À leur place, deux revenants : l’Italie, absente depuis 1998, qui revient avec panache sous la houlette de Bob Hanning, et l’Ukraine qui signe un retour remarqué. À noter, la Russie et la Biélorussie sont toujours sur la touche, à cause du conflit ukrainien.
Les Bleus, en pole position
Titrés en 2024 et bronzés au mondial, l’équipe de Guillaume Gille se positionne idéalement. Dans leur poule, ils éviteront les poids lourds européens : Danemark, Suède, Allemagne, pour n’en citer que quelques-uns. Grâce à un joli coup de pouce géographique, leur tour préliminaire se jouera soit à Oslo, soit à Kristianstad, évitant ainsi l’Espagne et la Croatie. Mais attention, un duel contre la Norvège organisatrice ou le Portugal, quatrième mondial, pourrait pimenter l’affrontement. Et gare au Monténégro, emmené par Didier Dinart, un ancien des Bleus !
Chapeaux de l’Euro : qui est où ?
Voici comment se dessinent les chapeaux du tirage :
Chapeau 1 :
- France (détenteur du titre)
- Danemark (hôte)
- Suède (hôte)
- Allemagne
- Hongrie
- Slovénie
Chapeau 2 :
- Norvège (hôte)
- Portugal
- Islande
- Croatie
- Espagne
- Îles Féroé
Chapeau 3 :
- Autriche
- Pays-Bas
- Monténégro
- République tchèque
- Pologne
- Macédoine du Nord
Chapeau 4 :
- Géorgie
- Serbie
- Suisse
- Roumanie
- Ukraine
- Italie
Les Bleus, maîtres du jeu ?
Fort d’un dernier titre européen et d’un bronze mondial, les Tricolores veulent enchaîner : conserver le leadership continental et montrer leur suprématie. Le 15 mai, on connaîtra l’adversaire qui sera le premier obstacle de cette aventure. Dans cette compétition où trois nations co-organisatrices voudront briller chez elles, la tâche ne sera pas aisée. Les Bleus devront surfer sur leur dynamique, éviter d’entrée les embûches qui pourraient les freiner dans leur course vers les sommets.