Après une phase de groupes bien négociée, l’équipe de France de handball s’attaque maintenant à un défi d’une ampleur différente dans le cadre du tour principal du championnat du monde. Les Bleus, après avoir quitté la paisible ville de Porec, se dirigent vers Varazdin, en Croatie, où ils feront face à trois équipes redoutables : la Hongrie, les Pays-Bas et la Macédoine du Nord. L’enjeu est de taille avec une place en quart de finale en ligne de mire, chaque rencontre revêtant une importance capitale.
Changement d’environnement et d’atmosphère
Après avoir remporté trois succès convaincants contre le Qatar, le Koweït et l’Autriche sur la côte adriatique, les Bleus ont fait le trajet vers le nord croate. Ce déménagement a marqué un véritable changement, aussi bien d’un point de vue climatique que celui de l’ambiance. À Varazdin, de nombreux supporters hongrois, néerlandais et macédoniens sont attendus, garantissant une ambiance enflammée dans une Arena pouvant accueillir 5200 personnes.
Habitué aux ambiances effervescentes de la Hongrie grâce à son expérience en club, Nedim Remili s’en réjouissait. Le capitaine Ludovic Fabregas partage son enthousiasme mais souligne également la difficulté de jouer contre des équipes soutenues vigoureusement par leurs fans.
Un calendrier exigeant
Les Bleus ont devant eux un programme chargé :
- Mardi 21 janvier à 21h : France – Hongrie
- Jeudi 23 janvier à 18h : France – Pays-Bas
- Samedi 25 janvier à 20h30 : France – Macédoine du Nord
La Hongrie, leur premier adversaire, jouera quasiment à domicile, rappelant leur dernière confrontation lors des JO de Paris 2024 où les Bleus l’avaient emporté (24-20). La formation hongroise, solide et bien organisée, est emmenée par son imposant pivot Bence Banhidi. Les Pays-Bas, qu’ils affronteront ensuite, se démarquent par un jeu rapide et des joueurs agilistes tels que leur capitaine Luc Steins, demi-centre du PSG. Enfin, la Macédoine du Nord, prévue pour la dernière rencontre, représente une équipe montante sous la direction de l’ancien grand joueur Kiril Lazarov.
Un niveau qui s’élève
Après avoir brillé face à des équipes moins redoutables durant la phase préliminaire, ce tour principal s’annonce bien plus intense. Le sélectionneur Guillaume Gille est conscient des défis qui s’annoncent mais reste concentré sur les objectifs.
Avec un bilan parfait, incluant trois victoires dans les matchs précédents, la France se présente à ce tour avec 4 points en poche, bien que la compétition s’avère acharnée. Seules les deux premières équipes du groupe accéderont aux quarts de finale, se déroulant le 28 janvier à Zagreb.
Défis sur le plan humain et sportif
Outre la pression des matches, des imprévus s’additionnent également pour les Français. Samir Bellahcene, gardien numéro deux, a dû se retirer suite à une blessure à la cuisse droite. Valentin Kieffer, âgé de 25 ans, a été sollicité pour le remplacer. Ce jeune joueur sans expérience internationale à ce jour rejoint les Bleus pour épauler Rémi Desbonnet et Charles Bolzinger dans les cages.
L’enjeu des quarts de finale
Pour poursuivre leur parcours dans cette compétition mondiale, les Français devront s’appuyer sur leur cohésion d’équipe et leur talent individuel. Face à des concurrents bien préparés et bénéficiant du soutien de leurs supporters, les Bleus devront faire preuve de discipline et d’ingéniosité.
L’enjeu est considérable, mais l’équipe de France, menée par des leaders expérimentés tels que Fabregas et Remili, a les moyens de relever ce défi. Leur route vers les quarts de finale débute mardi soir, dans une Arena de Varazdin qui s’annonce bouillante.