Goodison Park tire sa révérence, et quel adieu ! Sous un soleil éclatant, Everton a offert une dernière danse victorieuse à son public. À l’occasion de ce clap de fin, les Toffees n’ont pas fait dans la demi-mesure. Une ambiance de feu, des chants à perdre haleine, et une victoire nette contre Southampton (2-0). Goodison a rugi une dernière fois, comme pour graver ces moments dans l’histoire.
Une fête pas comme les autres
Dimanche, Liverpool était en transe. Les supporters d’Everton ont envahi les alentours du mythique stade dès l’aube, transformant les rues en un océan bleu vibrant, fêtant cette page de l’histoire comme un immense carnaval. Au son de « Z Cars », l’hymne sacré, quelques larmes ont perlé, alors que la nostalgie étreignait les cœurs.
Et quelle scène sur la pelouse ! Everton, vêtu de bleu, a dominé avec brio, porté par un Iliman Ndiaye en état de grâce. Deux buts, coup sur coup, qui scellaient définitivement sa place dans les mémoires des fidèles de Goodison.
Paroles de héros
Au micro de TNT Sports, Jordan Pickford, impérial sur sa ligne, a résumé l’essentiel : « Devenir la dernière équipe à triompher ici, c’était notre mission. Merci aux fans, leur soutien a été phénoménal ! »
Comme pour sceller ce moment d’éternité, le car des joueurs a été accueilli par une vague humaine et bleue, une image digne des plus belles fresques du football.
Un avenir à écrire
David Moyes, l’entraîneur, a exprimé son espoir en des jours encore plus flamboyants : « Les images du stade, c’était du jamais vu. Espérons que ce soit le tournant pour ce club. Un avenir radieux nous attend. » Cet été, les Evertonians quitteront à regret les 130 ans d’histoire de Goodison pour un nouveau terrain de jeu flambant neuf sur les quais de Bramley-Moore.
Un terrain de jeu mythique à l’histoire bien remplie. Des années d’aménagements en ont fait l’un des plus grands du pays, arborant fièrement neuf titres de champion. Le vieux stade ne sera pas abandonné pour autant. Il accueillera désormais les équipes féminines pour écrire un nouveau chapitre, bien que sa capacité pourrait être réduite. La fin d’une époque, certes, mais surtout le début d’une nouvelle aventure.
