Véronique Rabiot et son fils, des victimes présumées du PSG, selon ses dires
Véronique Rabiot, en compagnie de son fils, s’est présentée comme souffrant des actions de Nasser Al-Khelaïfi ainsi que d’un PSG qu’elle juge « dénué d’humanité ». Toutefois, un ancien responsable d’une équipe italienne remet en cause sa version des faits.
Un ressentiment persistant envers le PSG depuis 2014
Profitant de l’opportunité offerte par les banderoles hostiles des supporters parisiens, Véronique Rabiot n’a pas hésité à pointer du doigt Nasser Al-Khelaïfi, qu’elle considère à l’origine de l’animosité du public envers son fils, aujourd’hui joueur de l’Olympique de Marseille. Elle a de plus qualifié les dirigeants du Paris Saint-Germain de personnes dépourvues de compassion.
Mais l’affaire prend une nouvelle tournure avec les révélations d’un ancien cadre de l’AS Rome. Lors d’une interview donnée à La Gazzetta dello Sport, Walter Sabatini, ancien directeur sportif de l’équipe romaine, a partagé que la mère d’Adrien Rabiot nourrit une rancœur persistante envers le Paris SG. Cette animosité remonte à l’été 2014, période à laquelle un transfert d’Adrien Rabiot vers les Giallorossi a échoué.
Sabatini a exprimé son plus grand regret lié à Adrien Rabiot, et il en tient responsable sa mère, Véronique. L’année précédente, en 2013, le Paris SG avait déboursé plus de 30 millions d’euros pour Marquinhos; ainsi, Sabatini ne pouvait pas signer Rabiot en fin de contrat. En apprenant cela, Véronique Rabiot est entrée dans une colère noire. Elle ressentait une véritable aversion pour le PSG, peut-être en partie motivée par le désir de bénéficier financièrement du transfert et des 3 millions d’euros de commission. Frédéric Massara, qui s’occupait de traduire les échanges, se trouvait alors embarrassé par les mots injurieux que Sabatini prononçait à ce sujet.