Peu de temps après avoir révélé la cession de l’AS Saint-Étienne, Bernard Caïazzo a pris le temps d’expliquer les raisons de cette démarche dans un entretien accordé à L’Equipe.
Explications de Bernard Caïazzo sur la vente de l’ASSE
Lors de la prochaine saison de Ligue 1, l’équipe de Saint-Étienne marquera son retour parmi l’élite grâce à sa victoire contre Metz lors des barrages. Lundi dernier, l’annonce de la vente de la formation forézienne à Kilmer Sports Ventures, un consortium canadien dirigé par Larry Tanenbaum, a été officialisée. Bernard Caïazzo, qui a présidé le club pendant deux décennies, a finalisé cette vente après d’intenses discussions.
Bernard Caïazzo a exprimé que le transfert de propriété était indispensable pour la pérennité de l’équipe au sein des compétitions françaises. Il a déclaré : « au moment de signer l’acte de vente, j’ai eu le sentiment d’avoir sauvé le club. Peu importe les circonstances. Que nous soyons en Ligue 1 ou en Ligue 2, cela ne faisait aucune différence pour Kilmer ». Il a mis en avant la précarité de la situation du club, mentionnant : « on risquait de se retrouver dans une très mauvaise posture, avec des dettes à rembourser sans aucune certitude sur notre avenir. Il faut aussi prendre en compte les droits télévisuels. Les clubs se répartissent en trois catégories : ceux de Ligue 1 avec des joueurs très cotés, comme Strasbourg qui a été vendu 60 millions d’euros ; ceux de Ligue 2 qui ont des dépenses correspondant à leur niveau ; et puis ceux de Ligue 2 mais avec des frais de Ligue 1, à l’instar de Bordeaux et Saint-Étienne. Celle-ci étant la situation la plus difficile à gérer. »
En résumé, Bernard Caïazzo a souligné l’importance de cette vente pour solidifier l’avenir de l’AS Saint-Étienne dans un contexte économique et sportif complexe. La transaction avec Kilmer Sports Ventures était donc perçue non seulement comme un moyen de résoudre les difficultés financières immédiates, mais aussi comme une opportunité de stabiliser le club pour affronter les défis futurs.