Durant l’Euro 2024, le conseil de l’UEFA a infligé des amendes substantielles couvrant un spectre large de violations des règles à la grande majorité des pays ayant atteint la phase finale de la compétition. Néanmoins, parmi les nationales qui ont excellé non seulement dans leur performance footballistique mais aussi dans leur comportement exemplaire, la France se démarque en n’ayant reçu aucune pénalité financière. Ainsi, même sans éclat dans leurs jeux, les Bleus ont réussi là où d’autres ont échoué; maintenir une discipline irréprochable à la fois sur le terrain en Allemagne et en dehors, affichant un certain stoïcisme par rapport à leurs consœurs.
Sanctions et Discipline lors de l’Euro 2024
L’Espagne et la Slovaquie rejoignent la France dans le cercle très fermé des nations qui ont évité toute forme de réprimande monétaire de la part de l’instance régulatrice du football européen, l’UEFA. Cette dernière a dû sévir contre presque toutes les autres équipes du tournoi, principalement pour des comportements répréhensibles de leurs supporters, incluant le lancer d’objets et l’usage d’artifices lumineux ou de fumigènes, qui ont ébranlé la sérénité de cet événement sportif continental.
En Allemagne, organisatrice de cette édition, une brèche particulièrement grave a été signalée en ce qui concerne la sécurisation des enceintes sportives. Des supporters ont réussi à pénétrer sur la pelouse lors de quelques rencontres, posant ainsi la question sécuritaire de manière très concrète. Le match opposant le Portugal à la Turquie a été l’un des incidents majeurs, puisque des fans ont directement approché la superstar Cristiano Ronaldo, soulignant les manquements dans la stratégie de protection mise en place par les organisateurs.
Parmi les peines financières imposées, trois pays ressortent avec les montants les plus importants. La Croatie se trouve en première position avec une amende s’élevant à 220 875 euros, suivie de près par l’Albanie avec 171 375 euros. La Serbie complète ce podium peu enviable avec une amende de 166 625 euros. Ces chiffres illustrent l’ampleur des violations commises ainsi que la fermeté de l’UEFA dans son rôle de garant de la discipline et de la sécurité au cours de ses compétitions.
