Mercredi, l’UEFA n’a pas mâché ses mots à l’égard de Gianni Infantino. Ce dernier a fait sensation en débarquant avec du retard au 75ᵉ Congrès de la FIFA à Luque, au Paraguay. Elle a vivement fustigé des modifications jugées « regrettables ».
Le Congrès de la FIFA démarre sur les chapeaux de roue… enfin presque. Deux heures de retard !
Un départ en mode escargot pour le Congrès de la FIFA, reporté de deux heures pour permettre à Gianni Infantino, le président de l’organisation, de débarquer tout droit du Moyen-Orient. Il n’était pas seul : aux côtés de Donald Trump, rien que ça. Côté UEFA, ça grogne sévère. « Les changements de dernière minute, ça ne passe pas », clament-ils dans un communiqué, avec un certain agacement.
L’UEFA pousse un coup de gueule bien senti : « Revoir l’agenda à la dernière minute pour ce qui ressemble à un simple caprice politique, c’est oublier l’essentiel : le foot ! », s’insurgent les dirigeants européens. En signe de protestation, plusieurs d’entre eux, dont Aleksander Ceferin, le boss de l’UEFA, ont quitté la salle dès que le show a commencé.
Infantino, lui, fait son mea culpa : « Désolé pour le retard, l’avion a fait des siennes », se justifie-t-il. Mais il ne manque pas de rappeler l’importance de sa présence au Qatar et en Arabie saoudite, théâtre du Mondial 2034. Précédemment, il avait fait un crochet par la Maison Blanche pour discuter avec le président Trump. Une semaine de globe-trotter !