Le match entre l’OL et le PSG, clos par un résultat de 3-2 en faveur de Paris, a été le théâtre de tensions vives. Parmi les points de discorde, la situation de Thiago Almada a particulièrement agité les esprits, et John Textor, à la tête de l’OL, n’a pas hésité à exprimer sa colère.
Débat autour du prêt de Thiago Almada à l’Olympique Lyonnais et réserves du PSG
La rencontre dominicale entre l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain a été marquée par d’importantes tensions, tant sur le terrain qu’en dehors. Le sujet qui a mis le feu aux poudres est la réserve émise par le club parisien quant à l’implication de Thiago Almada, joueur prêté par Botafogo, une équipe également sous la bannière de l’entité Eagle Football, qui inclut aussi le club lyonnais dans son portefeuille.
Paris n’est pas un cas isolé, car d’autres formations comme Toulouse, Marseille et Reims ont adopté une approche similaire dans les jours écoulés. John Textor, influent homme d’affaires et propriétaire de l’OL, a confirmé ces chiffres. Il perçoit derrière ces actions une stratégie concertée menée par les clubs dirigés par des individus proches de Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG.
Pour le magnat américain, ces faits révèlent une véritable conspiration contre l’Olympique Lyonnais. Il qualifie cette opposition de « conflit interne insensé et ridicule » visant son club. Textor a commenté, lors d’une intervention devant les médias, « Ils ont enregistré une réserve contre Thiago Almada ce soir (…) Ces manœuvres sont orchestrées par des dirigeants triés sur le volet par Nasser ».
John Textor éclaire davantage sur le transfert de Thiago Almada
Selon Textor, les réserves exprimées contre l’Olympique Lyonnais manquent de fondement, en particulier puisque le club affirme avoir scrupuleusement respecté les normes en place. Il insiste sur le fait que Thiago Almada avait rejoint l’OL avant les mesures imposées par la DNCG et qu’il attendait simplement le début de la période des transferts pour être formellement enregistré. Il estime que « La répétition systématique de ces réserves est purement politique », a-t-il renchéri.
Cette problématique met en lumière les frictions existantes entre divers clubs de Ligue 1, abordant des questions épineuses telles que le fair-play financier et le processus de recrutement. Reste à savoir si les protestations formulées par Paris et ses homologues français donneront lieu à des mesures disciplinaires ou si elles s’éteindront dans l’indifférence.