Sanction tombée pour OGC Nice-OM après chants homophobes

Après les événements tendus au cours du match entre l’OGC Nice et l’OM, la commission disciplinaire de la LFP a pris des mesures. En réaction aux banderoles et chants homophobes présents dans la tribune Populaire Sud, cette section a été fermée de manière provisoire jusqu’au 12 février 2025.

OGC Nice – OM : Une réponse rapide et une investigation en cours

Vu la gravité des événements et la possibilité de récidive, la commission disciplinaire de la Ligue de Football Professionnel (LFP) a choisi de fermer temporairement la tribune Populaire Sud de l’Allianz Riviera. Cette mesure a effet immédiat et restera en place au moins jusqu’au 12 février, date où l’organisme prendra sa décision finale à la suite d’une investigation poussée.

Bien que l’OGC Nice se défende de toute approbation des incidents, le club est désormais étroitement surveillé. Une sanction plus sévère, comme une déduction de points, pourrait être envisagée en fonction des résultats de l’enquête.

Une crise qui prend de l’ampleur après le match Nice – Marseille

Dimanche dernier, lors de la rencontre entre l’OGC Nice et Marseille, plusieurs banderoles, jugées insultantes et violentes, ont été déployées en tribune. Une banderole en particulier, qui annonçait : « Le soleil se couche sur la ville de Nice… Que la chasse aux rats commence !! », a rapidement suscité l’indignation, amenant plusieurs personnalités politiques et sportives à exiger des mesures.

Benoît Payan, maire de Marseille, et Marie Barsacq, ministre des Sports, ont réagi promptement, condamnant fermement ces actes. La ministre a également souligné que la lutte contre l’homophobie et les violences dans les stades reste une priorité incontournable pour le gouvernement.

L’OGC Nice cherche à s’expliquer

Dans un communiqué, le club niçois a déclaré s’être opposé à ces banderoles visant l’Olympique de Marseille avant même qu’elles n’apparaissent dans l’enceinte, bien qu’il ait admis n’avoir pas réussi à les interdire. Jean-Pierre Rivère, président de l’OGC Nice, a exprimé sa déception face à une situation qui nuit à l’image du club :

« Nous avons été informés dans l’après-midi de l’existence de ces banderoles, auxquelles nous sommes opposés. Elles incitent à la haine et à la violence. Si nous avions pu les éviter, nous l’aurions fait », a-t-il déclaré. Interrogé sur une potentielle sanction dans le domaine sportif, Rivère a affirmé : « Je ne crains pas de perdre un point, mais il faut attendre la décision finale. »

L’OGC Nice se trouve ainsi en attente du jugement final de la LFP, une décision qui pourrait avoir des conséquences significatives sur le déroulement de la saison pour les Aiglons.