Dans le monde du football, les commentaires des anciens joueurs sur les actuels professionnels du ballon rond ne passent souvent pas inaperçus. C’est le cas des déclarations tranchantes de Jérôme Rothen, ancienne gloire du Paris Saint-Germain, à l’égard de Layvin Kurzawa suite à son départ de l’équipe parisienne. Après avoir passé plusieurs saisons avec le PSG, les critiques de Rothen mettent en lumière une fin de parcours controversée pour le défenseur.
Les critiques acerbes de Rothen
Jérôme Rothen, qui analyse le football pour RMC, n’a pas épargné Layvin Kurzawa en évoquant son passage et son récent départ du PSG. D’après lui, l’attitude de Kurzawa et son manque flagrant d’ambition ont grandement terni son image durant ses dernières années au sein du club parisien. Pour Rothen, l’histoire aurait dû prendre fin bien plus tôt, notamment suite à la proposition de prolongation faite par le PSG en 2020, une offre qui, selon ses dires, n’a pas été saisie à sa juste valeur par le joueur, qui y a même vu une forme de manque de respect.
Selon Rothen, Kurzawa aurait dû saisir l’occasion de quitter le PSG bien avant la fin de son contrat cet été, compte tenu de son faible temps de jeu. Après avoir accepté une prolongation, le latéral gauche a vu son temps de jeu considérablement réduit, n’apparaissant que sporadiquement sur le terrain, et cela même après un prêt peu concluant à Fulham en 2022, où sa participation avait été des plus modestes. De retour au PSG, il se retrouve encore plus loin dans la hiérarchie sans pour autant chercher à partir, malgré des offres probablement moins avantageuses sur le plan financier.
Ce comportement est vivement critiqué par Rothen, qui souligne l’absurdité d’une telle attitude pour un joueur se prétendant passionné de football. Pour lui, les déclarations de Kurzawa, exprimant combien le football lui avait manqué, sonnent faux et démontrent une certaine déconnexion avec la réalité du sport de haut niveau.
Rothen conclut sur une note sévère en reprochant à Kurzawa de ne pas se remettre en question, de reprocher systématiquement aux autres ses propres échecs et d’afficher une attitude qui, sur le terrain comme en dehors, apparaît comme dérisoire pour un sportif de son rang. Ces déclarations initient une réflexion sur l’éthique professionnelle et la passion réelle des joueurs pour leur sport, deux qualités que Kurzawa semble, selon Rothen, avoir perdues en cours de route.