Lorsqu’au cours de la confrontation en huitième de finale de l’Euro 2024 qui opposait le Portugal à la Slovénie, l’entité Whoop a rendu publique une donnée surprenante : la fréquence cardiaque de Cristiano Ronaldo lors de sa participation aux tirs au but. Cette révélation a soulevé des interrogations sur le respect des directives de l’UEFA concernant les accords de sponsoring et les pratiques marketing durant ses compétitions. Un spécialiste a critiqué cette manœuvre comme étant du « marketing sauvage », une approche fermement prohibée par l’UEFA, soucieuse de protéger les privilèges de ses sponsors exclusifs.
Une divulgation controversée
L’UEFA, gardienne des traditions et des réglementations dans le milieu du football européen, s’est déjà illustrée par le passé en imposant des pénalités sévères pour des actions jugées contraires à ses politiques de sponsoring rigides. Un précédent marquant fut l’incident de 2012 impliquant Nicklas Bendtner, l’attaquant danois, qui s’était vu infliger une amende de 100 000 euros pour avoir exposé un sous-vêtement aux couleurs d’un bookmaker non agréé. Cette mesure souligne l’engagement de l’UEFA contre toute forme de collaboration non autorisée jusqu’à toucher ces espaces de visibilité lors de ses événements phares.
Au cœur de l’incident récent, Cristiano Ronaldo, le fameux capitaine de l’équipe du Portugal, a éveillé les esprits après avoir raté un penalty durant la rencontre contre la Slovénie, puis pendant la séance de tirs au but qui a suivi. Whoop, s’écartant de la neutralité habituelle, a publié des informations indiquant que la fréquence cardiaque de Cristiano Ronaldo était de 100 battements par minute à ce moment précis, la signalant comme étant la plus basse observée pendant le match. Alors que l’équipe portugaise se prépare pour le prochain défi, un match contre la France en quart de finale de l’Euro 2024, l’UEFA n’a pas encore formulé de réponse officielle ni prononcé de sanction à l’encontre de Cristiano Ronaldo suite à cette initiative commerciale de Whoop. La situation laisse en suspens la question de savoir si le joueur continuera d’afficher le dispositif de la marque lors des matchs à venir, risquant ainsi d’encourir des sanctions de la part de l’autorité footballistique européenne.