Rennes, récemment éliminé de la Coupe de France par Troyes, qui évolue en Ligue 2, se retrouve dans une situation délicate. Avec seulement un point les séparant de la zone de relégation en Ligue 1, l’équipe n’a pas de place pour l’erreur avant d’accueillir Brest ce samedi pour la 18e journée.
Les Douloureux Jours de Rennes : Un Futur Européen Compliqué
Rennes semble se diriger vers une seconde saison sans compétition européenne, un coup dur après avoir participé à six campagnes consécutives dans ces compétitions. Selon les analyses de l’expert en statistiques sportives Opta, les chances des Bretons de se hisser dans le top 6 ont dramatiquement chuté de 43% au début de la saison à un maigre 0,4% aujourd’hui.
Le mercredi dans l’Aube, la Coupe a laissé échapper toute promesse de salut avec une élimination dès les 16e de finale. Cette défaite, marquée par une performance terne, a montré de grandes faiblesses tant sur le plan défensif qu’offensif.
« Ce que nous avons montré aujourd’hui est indigne d’une équipe de notre stature », a déclaré Diogo Meschine, l’assistant de Jorge Sampaoli, qui était suspendu pour le match à Troyes.
De son côté, Frédéric Massara, le directeur sportif, a exprimé en zone mixte que le club devait désormais se focaliser sur sa survie.
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L’impact de l’entraîneur Sampaoli étant peu palpable, le président exécutif Arnaud Pouille a pris la parole dans un entretien avec Ouest-France pour exprimer ses inquiétudes.
« Le plus grand danger provient des joueurs qui surestiment leurs capacités. Si les joueurs ne réalisent pas l’urgence de la situation, il est impératif qu’ils l’intègrent rapidement (…). Il est temps de cesser de penser que c’est le Club Med! », a-t-il fustigé.
Alors que le marché des transferts promet de durer encore trois semaines et demie, il ne doit pas être vu comme une solution unique, bien que Rennes espère renforcer chaque ligne de l’équipe.
« Oui, le groupe sera renforcé (…), mais les joueurs doivent s’investir davantage, car toute l’équipe ne sera pas révolutionnée! » a-t-il affirmé.
Plus optimiste, Sampaoli espère que le match de samedi sera décisif.
« Demain marque le début d’une nouvelle ère, une véritable renaissance pour Rennes », a promis l’entraîneur.
Face à Brest, les joueurs devront surpasser leurs craintes et montrer un investissement total pour convaincre que tout reste possible, a-t-il insisté.
La confrontation contre les Finistériens accentue encore la crise à Rennes.
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Brest, même 11e en Ligue 1, se révèle performant en Ligue des Champions, tandis que la direction du club semble plus soudée que jamais avec une parfaite harmonie entre le président Denis Le Saint, l’entraîneur Eric Roy et le directeur sportif Grégory Lorenzi.
Ils ont récemment obtenu une qualification en Coupe après avoir vaincu Nantes (2-1), et bien qu’ils ne soient pas à leur aise loin du stade Francis Le Blé, ils abordent cette rencontre avec une certaine prudence.
Déjà affaibli par les absences de joueurs clés comme Julien Le Cardinal en défense, et Jonas Martin au milieu, Brest risque de subir d’autres défections pour le déplacement à Rennes, a laissé entendre Eric Roy.
Habitué à vivre au jour le jour, Brest doit composer avec le retour de la Ligue des Champions, se préparant à un déplacement en Allemagne pour affronter le Shakhtar Donetsk mercredi, suivi par la réception du Real Madrid la semaine suivante.
Conscients qu’ils ont perdu cinq des six matchs de championnat précédents ces rendez-vous européens, ils gardent à l’esprit que le seul match qui n’a pas respecté cette tendance était un nul (1-1) contre… Rennes.
« Affronter une équipe blessée n’est pas de bon augure pour nous; cela les rendra d’autant plus revanchards », a commenté Eric Roy.
