Rennes : Critique cinglante de Beye après le match contre Toulouse

Les galères s’accumulent pour le Stade Rennais !

Fin de saison compliquée pour le SRFC

L’OL vient à peine de leur infliger une claque, que le Stade Rennais trébuche encore, cette fois contre Toulouse. Score final ? 2-1. Les Bretons ont pris l’eau, incapables de faire preuve de maîtrise. Et du côté d’Habib Beye, la déception est palpable.

Après avoir sécurisé leur place en Ligue 1 pour la saison prochaine, les Rouges et Noirs espéraient une conclusion en beauté. Mais après un triomphe 5-1 face au Havre et un derby victorieux contre Nantes, las, les rennais retombent dans leurs travers habituels. À Lyon, c’était 4-1, un camouflet qui demandait une réaction.

Face à Toulouse, qui n’avait plus vu la victoire depuis des lustres, le Stade Rennais avait pourtant une belle carte à jouer. Et pourtant, les hommes de Beye ont laissé les Toulousains dicter le tempo, vacillant pendant toute la première mi-temps. Résultat : un échec qui laisse un arrière-goût amer.

« Amorphe » : le mot est lâché !

Beye, l’entraîneur visiblement agacé, n’a pas mâché ses mots. Une première mi-temps désastreuse, selon lui, sans agressivité ni personnalité. « En première mi-temps, on n’a rien produit », a-t-il lancé en conférence de presse, amer. Pour lui, sur le terrain, les joueurs étaient spectateurs.

« On leur a laissé le contrôle alors qu’on aurait dû imposer notre rythme », s’est lamenté un Beye frustré. Une équipe amorphe, sans un brin de révolte, voilà ce qu’il a vu.

Investissement en berne

La mini-série de résultats positifs n’aura été qu’un sursis. Pour Beye, ce qui inquiète, c’est le manque de mordant des coéquipiers de Kalimuendo. « Il faut le dire, mes joueurs ne sont pas assez investis », a-t-il exprimé sans détour.

Le coach regrette cette absence d’énergie que les joueurs mettaient quand il s’agissait de sauver leur place en Ligue 1. « Aujourd’hui, chacun reste dans sa zone de confort », déplore-t-il, ajoutant que ce manque de hargne a été visible à Lyon, et encore contre Toulouse. Un réveil s’impose, sinon, le SRFC continuera d’en payer le prix fort.

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