Quatre jours, c’est tout ce qui reste avant le grand choc tant attendu en Ligue des champions à Londres. Le PSG, nos étoiles parisiennes, s’apprêtent à croiser le fer avec l’OGC Nice, un adversaire qui promet des étincelles. Entre fatigue accumulée et calendrier infernal, pas le droit de chuter pour l’écurie française.
PSG : coup d’arrêt inattendu à Nantes
Décidément, la soirée de mardi n’a pas été tendre pour les hommes de la capitale. Un match nul contre le FC Nantes (1-1), et voilà le PSG qui vacille légèrement. Sixième ratage de l’année en Ligue 1, et dans les vestiaires, c’est le silence plombant qui règne. Com’ cassée, visages fermés : pas le temps de sourire.
Et on ne parle pas que de bouderies d’après-match – c’est une semaine à couteaux tirés qui les attend. Luis Enrique et sa bande ont déjà la tête à Arsenal. Préparation bousculée, resserrée par un rythme effréné que la direction sportive essaie tant bien que mal de dompter.
Nice : dernier gros morceau avant de filer à Londres
Ce vendredi, le Parc des Princes va vibrer. Nice débarque, l’équipe qui avait fait tomber Paris 3-2 en septembre. Pas le moment de flancher : ce duel compte double. Paris vise une place dans l’histoire, sur le fil du record d’invincibilité détenu par les Nantais (32 matchs).
Luis Enrique, dans sa tour de contrôle tactique, envisagera sûrement des rotations. Il faudra préserver les maîtres à jouer tout en restant sur la brèche. Mercredi et jeudi seront voués à soigner les organismes, samedi à peaufiner les derniers ajustements avant la mise au vert.
L’effervescence monte jusqu’à l’Emirates
Dimanche, petit souffle de répit. Enfin, si on peut encore appeler ça une pause. Car lundi, c’est déjà l’envolée vers Londres. Là-bas, l’immersion totale : hôtel, gazon et dernière mise en place. Minutie oblige pour attaquer la demi-finale face aux Gunners de Mikel Arteta. Sous pression mais coriaces, les Parisiens sont encore en ligne sur tous les tableaux. La grande épreuve arrive, et il n’y aura pas de place pour les demi-mesures.
