Quelques jours suite au match entre Paris Saint-Germain et Olympique de Marseille, Patrice Évra s’est exprimé en soutien à Adrien Rabiot concernant les insultes dirigées vers sa mère par le biais de banderoles. Connu pour parler sans détour, l’ex-joueur a partagé ses réflexions en se rappelant de son propre parcours tumultueux avec les fans.
PSG-OM : Les déclarations marquantes de Patrice Évra concernant la situation Rabiot
Lors de son passage dans l’émission Rothen s’enflamme sur RMC, Patrice Évra a partagé son point de vue sur les propos injurieux adressés à Véronique Rabiot, la mère d’Adrien. Ces incidents ont terni le choc de la 26e journée de Ligue 1 entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille. Sans cacher ses émotions, il a expliqué qu’il aurait réagi avec agressivité s’il avait été à la place du milieu de terrain. « Si je m’étais trouvé à la place de Rabiot, j’aurais directement confronté le groupe de supporters, et le premier qui s’avance, il en aurait pris un coup », a-t-il affirmé.
Dans un discours tranchant, il a évoqué son propre vécu : en 2017, alors qu’il jouait pour l’OM, il avait donné un coup de pied à un supporter marseillais qui l’avait insulté avant une rencontre de Ligue Europa. Pour Patrice Évra, les banderoles insultantes dépassent les normes acceptables entre supporters. « Une mère, on ne touche pas, quelle que soit la provocation », a-t-il martelé, affirmant que les offensives visant Véronique Rabiot constituaient « un excès ».
Il a exprimé son point de vue selon lequel, bien qu’en France la grossièreté soit souvent présente dans le milieu du football, cela ne devrait pas s’étendre aux familles des joueurs. Bien qu’il veille à défendre les droits du joueur de l’Olympique de Marseille, son incitation à la violence soulève des questions.
Son passé tumultueux avec les supporters, qui lui avait coûté une interdiction de sept mois après l’incident de 2017, ne le place pas nécessairement dans la meilleure position pour prodiguer des conseils. Quoi qu’il en soit, la polémique autour de Rabiot continue d’alimenter les échanges bien après le Classique.
