PSG-OM : Al-Khelaïfi réagit étonnamment au tacle de Rabiot

Dans l’après-match du Classique entre le PSG et l’OM, Adrien Rabiot a exprimé sa frustration quant aux injures qu’il a reçues, tout en critiquant ouvertement Nasser Al-Khelaïfi. Cependant, le président du Paris Saint-Germain semble décidé à ne pas alimenter la controverse.

Le PSG désavoue les banderoles hostiles envers Adrien Rabiot

Le Classique a été le théâtre de débordements notables dans les gradins. Outre les chants agressifs, des banderoles offensives ont pris pour cible Adrien Rabiot et sa mère, Véronique. Formé dans le club parisien, le milieu de terrain a été mis en cause en raison de son récent passage chez les Marseillais. Face à ces attaques verbales, Adrien Rabiot a exprimé son indignation online, attribuant à Nasser Al-Khelaïfi une part de responsabilité dans l’affaire des banderoles.

Pourtant, d’après RMC Sport, la direction du PSG n’avait pas été informée de ces messages avant la rencontre. Du côté du Collectif Ultras Paris (CUP), on affirme que le club n’avait pas vérifié le contenu de ces banderoles. Certains membres du groupe souhaitaient déployer des messages encore plus agressifs, mais les dirigeants du collectif s’y sont opposés. Ils affirment avoir de bonnes relations avec le club, ajoutant que les chants insultants ont été stoppés.

Nasser Al-Khelaïfi choisit de rester digne face aux critiques

Le PSG condamne fermement ces comportements. Les banderoles sont qualifiées de "sauvages" tout en rappelant que ce genre d’incident touche l’ensemble des clubs. La direction du club parisien prend ainsi ses distances par rapport aux ultras responsables de ces actes. En revanche, le camp de Nasser Al-Khelaïfi n’a pas réagi aux critiques d’Adrien Rabiot.

Le journal sportif souligne que le président du PSG préfère adopter une attitude élégante, évitant de verser de l’huile sur le feu. Cette posture vise probablement à apaiser les tensions, alors même que le clan Rabiot a décidé de porter plainte pour ces offenses. On s’attend à des sanctions sévères, incluant potentiellement une amende et un huis clos partiel.