Paris vibre à nouveau : le PSG s’apprête à affronter l’OGC Nice ce vendredi soir dans son antre du Parc des Princes pour cette 31e journée de Ligue 1. Attention Luis Enrique, Franck Haise arrive sans complexe.
L’OGC Nice, armé jusqu’aux dents, s’apprête à poser ses valises dans la capitale. Oui, ce vendredi, les Aiglons font face à un PSG invaincu cette saison en championnat. Sur le papier, les hommes de Luis Enrique sont donnés favoris – logique, direz-vous. Mais voilà, avec une demi-finale de Ligue des Champions contre Arsenal qui se profile à l’Emirates mardi prochain, Nice ne compte pas se mettre des bâtons dans les roues. Franck Haise, l’entraîneur niçois, a prévenu en conférence de presse : on veut y croire.
"On commence par rêver, et puis on voit ce qu’on peut faire. Même au sommet de notre forme, ce ne sera peut-être pas suffisant. Pas sûr que ce soit le bon moment…", a-t-il lâché, pince-sans-rire. Haise, la tête sur les épaules mais l’œil qui pétille, aimerait bien que ses hommes arrivent sans se mettre la pression. "Franchement, Luis et les siens auraient pu gagner leurs deux derniers matchs sans trembler. Cette saison est imprévisible, pour eux comme pour nous."
Curieuse la bête noire du PSG, Dembélé et sa bande n’en mènent pas large face aux cadors cette année. "C’est impressionnant, ils font tout mieux qu’en début de saison ! Les deux équipes ont sacrément changé. Pour nous, ce genre de match, c’est une bouffée d’adrénaline. On fait partie des rares qui peuvent encore espérer un bon résultat. Le money time, c’est celui où il faut être décisif dans les deux surfaces."
Pour autant, Haise refuse de se noyer dans les perspectives : "Ils sont invaincus, ok, et alors ? Ce n’est pas là-dessus que je m’attarde. On sait ce qu’on doit accomplir et c’est tout ce qui compte. Pas de potion magique. Je les ai battus deux fois, mais chez nous. Alors bon, là, on est sur leur terrain !" C’est dit, le défi est colossal, mais tant qu’il reste 90 minutes à jouer, l’OGC Nice continue de rêver.