PSG bat Arsenal et affrontera l’Inter Milan en finale

Le Parc des Princes en feu : le PSG en finale de la Ligue des champions

La soirée magique du PSG face à Arsenal

Mercredi soir, le Parc des Princes a été le théâtre d’une rencontre électrisante. Dans une ambiance survoltée et un collectif accrocheur, le PSG a crucifié Arsenal (2-1) pour s’ouvrir les portes de la finale de la Ligue des champions. Les Parisiens, après une demi-finale compliquée l’an dernier, ont à nouveau l’opportunité de décrocher le précieux trophée qui leur échappe tant.

Le 31 mai à Munich, Luis Enrique et ses hommes devront entrer dans l’histoire contre l’Inter Milan.

Une page d’histoire à écrire

Paris, ville de lumière, sera le cadre de la huitième finale de Ligue des champions d’un club français. Une première depuis 1993, année où l’OM a illuminé Munich, faisant vibrer toute la France. Pourtant, la route vers cette deuxième finale pour le PSG n’a pas été de tout repos. Après l’échec de 2020 face au Bayern, la surprise du chef Enrique a été de laisser Ousmane Dembélé sur le banc. Un pari risqué, mais gagnant.

Ruiz et Hakimi, sauveurs inattendus

Fabian Ruiz, en pleine forme après sa blessure, a dû pallier l’absence de Dembélé. Le pressing haut était moins percutant qu’à l’accoutumée, mais Paris a tenu bon. Le premier match avait laissé entrevoir une lutte acharnée, et ce fut bel et bien le cas.

Face à des Gunners déterminés, Paris a plié mais n’a pas rompu. Les contre-attaques ont été leur salut. Avec un Marquinhos stratège, le PSG a résisté à l’avalanche londonienne. Et quand la défense a vacillé, Donnarumma s’est dressé en dernier rempart, sauf sur l’intraitable Bukayo Saka (2-1, 76e).

Donnarumma, mur parisien

Malmenés dès le début, les Parisiens ont tenu grâce à leur gardien vedette, impérial dans les premières minutes avec deux arrêts cruciaux (4e, 8e). Arsenal, avec le retour de Partey, a verrouillé le cuir, plongeant les Français dans la fébrilité et testant la patience d’Enrique sur sa ligne.

Mais le PSG a su rester calme et pragmatique. Contre le cours du jeu, Ruiz a signé son premier but en Ligue des champions d’une frappe subtile (1-0, 27e). Hakimi a ensuite assommé Arsenal d’un second but, bien servi par un frais Dembélé (2-0, 72e). Paris, inflexible, a aussi évité le piège émotionnel d’un penalty raté par Vitinha (69e).

Un parcours déjà légendaire

Considérés parmi les meilleurs en Europe, les Parisiens ont fait mentir tous les pronostics avec panache. Éliminant Liverpool et Aston Villa, et réussissant un exploit contre Manchester City, l’équipe de Luis Enrique a marqué les esprits.

Les mots du tifo géant de la tribune Auteuil résonnent encore : « 55 ans de mémoire derrière vous pour écrire l’histoire. » Alan Moisan, fidèle supporter, savait que Paris avait rendez-vous avec l’histoire : « Si 1993 appartient à l’OM, 2025 pourrait bien être notre année. »

Alors que l’arbitre n’avait pas encore sifflé la fin du match, le Parc des Princes s’est déjà transformé en lieu de fête. Les fans, écharpes au vent et fumigènes à la main, ont commencé les célébrations, sous l’œil attentif des forces de l’ordre.

Le rêve est à portée de main. À Munich, c’est toute la capitale qui espérera un exploit.

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