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- Aston Villa-PSG : Un départ de rêve… avant la tempête
- L’orage Villa s’abat sur Paris
- Le PSG qualifié, mais averti
Longtemps maître de son destin, le Paris Saint-Germain a failli vivre un cauchemar contre un Aston Villa en feu. Même s’ils ont été menés 3-2 et sérieusement mis à l’épreuve, les Parisiens doivent leur place en demi-finale à un Donnarumma exceptionnel… et à une intervention inespérée, dans cette rencontre de quart de finale retour de Ligue des Champions.
Aston Villa-PSG : Un départ de rêve… avant la tempête
On croyait le Paris Saint-Germain en sécurité, confiant, presque certain d’atteindre le dernier carré. Un scénario idéal semblait se dérouler pour les hommes dirigés par Luis Enrique. Grâce à des buts de Hakimi (11e) et Nuno Mendes (27e), Paris menait 2-0 à Birmingham, affichant un score cumulé de 5-1. Une domination totale, une qualification qui ne semblait plus faire de doute… du moins en apparence.
Et c’est là que le danger s’est présenté. L’absence de vigilance, cette impression de sécurité trompeuse. À la 34e minute, un tir dévié de Tielemans a tout changé (2-1). Puis, dès le retour sur la pelouse, Aston Villa a retourné la situation.
L’orage Villa s’abat sur Paris
En l’espace de deux minutes de folie, tout a basculé. McGinn a inscrit un superbe but (55e), suivi par Konsa qui a terminé une superbe action initiée par Rashford (57e). En seulement 180 secondes, Paris a encaissé trois buts au cours de la soirée, voyant son avantage fondre comme neige au soleil, et le doute s’installer. Ce qui a suivi ? Une demi-heure d’asphyxie.
À Villa Park, les supporters ont poussé leur équipe, les vagues anglaises ont déferlé. Les Parisiens ont fléchi, reculé, semblé désorientés. Un Donnarumma dans un état de grâce était nécessaire pour éviter le naufrage total. Arrêts réflexes, face-à-face, interventions miraculeuses : le gardien italien s’est illustré dans une performance digne des grandes soirées.
Toutefois, même lui ne pouvait rien contre cette ultime frappe de Ian Maatsen dans les dernières secondes. Le stade est entré en éruption… puis s’est soudainement tu. Sur sa ligne, Pacho est intervenu comme providentiel pour éviter au PSG une prolongation cauchemardesque. Ce geste, ce réflexe, cette manifestation d’éclat, c’est sans doute le tournant de la saison.
Le PSG qualifié, mais averti
C’est bien en demi-finales de la Ligue des Champions que le PSG jouera, mais à quel prix. Cette leçon de réalisme et de manque de vigilance ne tolérera pas une seconde erreur. Dans une compétition aussi impitoyable que la Ligue des Champions, Paris a frôlé une désillusion supplémentaire. Le club sort indemne, mais averti. Le football, parfois, ne tient qu’à un sauvetage sur la ligne.