Photographe condamné à un an de prison pour harcèlement de la compagne de Piqué

Une sentence a été prononcée contre Jordi Martín, photographe, ayant été reconnu coupable de harcellement envers Clara Chía, partenaire de l’ancien joueur du football Gerard Piqué. Cette affaire met en lumière les conséquences souvent sous-estimées de harcèlement, soulignant la gravité de telles actions sur la santé et le bien-être des victimes.

Condamnation pour Harcèlement

Jordi Martín a été jugé responsable de conduites harcelantes à l’encontre de Clara Chía, laquelle était à cette époque moins connue du grand public et ce, surtout par le biais de sa relation avec Gerard Piqué. De août 2022 jusqu’en mai de l’année,(l’année en question), Martín a suivi Chía de manière quasi-quotidienne, interceptant chacun de ses mouvements dans l’espace public. Son objectif était transparent : provoquer chez Chía un état émotif perturbé, le capturer en images ou en vidéo, dans le but de monétiser ces contenus auprès des médias.

Cette traque constante a poussé Clara à se réfugier chez ses parents, limitant ainsi ses sorties en solitaire pour éviter des rencontres avec Martín. Ce dernier est même allé jusqu’à diffuser son profil sur les plateformes sociales, incitant ainsi une pluie de commentaires désobligeants à son égard. Résultat : elle a dû fermer ses comptes sur ces plateformes et s’est retrouvée socialement isolée, se confinant chez elle pendant près de trois mois. La situation a eu des répercussions délétères sur son emploi, l’obligeant à se mettre en arrêt et à suivre un traitement médical approprié en raison d’un trouble adaptatif.

Le tribunal a décidé de scinder la peine de Martí en deux, attribuant six mois pour le harcèlement en soi, et une six mois additionnels pour l’impact psychologique avéré sur Chía. Ce dernier englobe des symptômes comme l’anxiété, les crises d’angoisse, le stress post-traumatique et la dépression. En plus de cette sanction pénale, Jordi Martí est également contraint de verser à Clara Chía la somme de 13 130 euros en dédommagement. Cette somme comprend 10 000 euros au titre de préjudice moral et 3130 euros destinés à couvrir les frais médicaux engagés. Martín reçoit par ailleurs une interdiction stricte de communiquer de quelque manière que ce soit avec la victime, venant ainsi renforcer la protection juridique de cette dernière contre tout futur désagrément.