Pierre Ferracci, président du Paris FC, ambitionne de faire grimper son équipe en Ligue 1. Il prévoit de finaliser un accord avec le Stade français, club de rugby évoluant en Top 14, afin d’utiliser ensemble le stade Jean-Bouin dès la saison à venir. Cet accord devrait être conclu « courant février », a-t-il indiqué lundi à l’AFP.
Négociations et Perspectives d’Avenir pour le Paris FC
Le dirigeant du club a confié qu’ils sont actuellement en pourparlers et espère qu’un accord sera trouvé d’ici février. Il se décrit comme réaliste, ni excessivement optimiste ni pessimiste, convaincu que les intérêts des deux parties convergent vers un accord.
Le Paris FC, actuellement troisième dans la Ligue 2, partageant les points avec Metz qui occupe la deuxième position, traverse une phase de transformation majeure. Ceci est dû à l’arrivée significative de la famille Arnault, propriétaire du groupe LVMH, qui devient l’actionnaire principal, tandis que Red Bull possède une part minoritaire.
Ce club, dont le terrain actuel est situé à Charléty dans le sud de la ville de Paris, envisage de déménager temporairement vers le stade appartenant au Stade français, tout proche du Parc des Princes qui est le théâtre des exploits du Paris Saint-Germain. Pour que les discussions se concluent positivement avec le Stade français, il faudra s’adapter à un calendrier coordonné pour les rencontres de trois clubs, soit un de Top 14, un en Ligue 1 et potentiellement un autre en Ligue 2 ou parfois en Ligue 1 comme le Paris FC, explique Ferracci.
La Ligue de Football Professionnel et la Ligue de Rugby (LNR) ont dernièrement envoyé une lettre à la préfecture de police pour discuter des problématiques organisationnelles avec les forces de l’ordre, a-t-il mentionné. Ferracci déplore que Charléty, avec sa piste d’athlétisme éloignant les spectateurs et l’absence d’hospitalité, ne réponde plus aux standards d’un club de football moderne.
Il a toutefois rappelé que même si un déménagement vers Jean-Bouin se concrétise, l’objectif reste de revenir à Charléty, en respectant les obligations liées au PUC (Paris Université Club) qui y réside. Avec le soutien de ses nouveaux partenaires investisseurs, Ferracci ambitionne également des investissements majeurs dans la formation des jeunes talents.
L’objectif affiché est de transformer la structure de formation du Paris FC en une institution de premier rang en France, avec l’ambition de devenir l’équivalent de la célèbre Masia du FC Barcelone, en s’appuyant sur le vaste bassin de talents que représente la région parisienne, reconnu comme l’un des meilleurs à l’échelle mondiale avec Sao Paulo.
Pour atteindre cet objectif, il est prévu d’étendre le centre d’entraînement du club situé à Orly, dans le Val-de-Marne, où bien qu’il dispose déjà de bonnes infrastructures pour un club de Ligue 2, l’espace commence à manquer surtout avec l’arrivée des nouveaux investisseurs de la famille Arnault. Le plan inclut notamment de doubler le nombre de terrains disponibles, passant ainsi de quatre à huit. Cependant, les opérations sont compliquées par la problématique du foncier en région parisienne, où le prix élevé du mètre carré constitue un sérieux défi, a-t-il remarqué.