OM Mercato : Tendance confirmée à Marseille après Elye Wahi

Le départ d’Elye Wahi vers l’Eintracht Francfort après seulement six mois passés à l’OM met en lumière une difficulté persistante pour les jeunes attaquants dans la ville phocéenne. Bafétimbi Gomis, ancien joueur renommé du club, a souligné la pression unique qui accompagne le rôle d’attaquant à Marseille avec son départ.

Transfert à l’OM : Elye Wahi, une tentative infructueuse à Marseille

Elye Wahi, recruté durant l’été dans le but de se remettre en selle après une saison décevante au RC Lens, n’a pas réussi à faire sa place sous les couleurs marseillaises. Son manque de réussite devant le but, combiné aux grandes attentes placées en lui, a rendu son intégration difficile. En l’espace de 13 rencontres avec l’OM, l’attaquant de 22 ans n’a trouvé le chemin des filets qu’à trois reprises et a effectué une passe décisive.

Face à ces déboires, l’attaquant a choisi de tenter sa chance en Bundesliga, un championnat connu pour être plus accommodant envers les jeunes talents, en leur offrant plus d’espace et de confiance. Le cas d’Elye Wahi n’est pas une anomalie à l’OM. En effet, ces dernières années, de nombreux jeunes joueurs prometteurs ont eu des difficultés à s’épanouir sous la pression du stade Vélodrome, illustrant une tendance préoccupante.

Gomis soutient Wahi et souligne la pression à Marseille

Réagissant à ce départ précipité, Bafétimbi Gomis, ancien attaquant de l’OM, a exprimé sa compréhension. « Wahi est un jeune qui a choisi de partir pour essayer de rebondir. Je le comprends, je lui souhaite tout le succès possible », a-t-il affirmé. Cependant, pour lui, le problème ne se limite pas à Wahi. « Il n’est ni le premier ni le dernier attaquant à se heurter à des difficultés », a souligné l’ex-international français, qui a développé sa réflexion.

« L’OM est un club à part entière, doté d’une pression unique. Être attaquant à l’OM n’est pas à la portée de tout le monde. Cela requiert du caractère, mais surtout de la résilience et de la détermination », a ajouté Bafétimbi Gomis lors d’une interview accordée à La Provence. Les attentes exigeantes des supporters marseillais et l’atmosphère parfois difficile du club compliquent l’intégration des jeunes attaquants.

Lilian Brassier et d’autres avant Elye Wahi l’ont aussi vécu. L’OM est un club où la patience est rare, et les attaquants doivent immédiatement faire leurs preuves sous peine d’être évincés rapidement. Le départ de Wahi pourrait n’être que le début d’une série de départs dans les prochains mois. Pour réussir à Marseille, un attaquant doit posséder non seulement du talent, mais aussi une force mentale exceptionnelle.