Malgré une sévère défaite face à l’équipe de l’AS Monaco avec un score de 3-0, Roberto De Zerbi a étonné tout le monde par son calme inhabituel. Ce contraste marquant soulève des questions, allant jusqu’à la remise en cause de sa façon de gérer l’équipe et de son discours au sein du vestiaire de l’Olympique de Marseille.
OM : Un revers de plus… et une réaction surprenante de De Zerbi
Les jours passent et les désillusions persistent pour l’Olympique de Marseille. Ce samedi, sur le terrain de Louis-II, les Marseillais ont encore une fois cédé face à un adversaire direct pour la qualification en Ligue des champions. Cependant, Roberto De Zerbi, connu pour ses réactions colériques et ses décisions drastiques comme les entraînements punitifs et les jours de repos annulés, a opté cette fois-ci pour une approche bien plus sereine. Un choix qui déroute et laisse perplexe son entourage.
« Le score devrait plutôt être de 1-1 que de 3-0 », a-t-il avancé en conférence de presse, réduisant ainsi l’impact de cette défaite. Cette attitude est en décalage avec ses réactions véhémentes habituellement constatées après d’autres défaites, comme celle contre Reims 3-1, où ses propos avaient été particulièrement tranchants. Ce manque de cohérence dans le comportement de De Zerbi n’est pas passé inaperçu pour Stephen Brun, consultant pour la radio RMC.
Lors de l’émission Stephen Brunch, cet ancien joueur de basket n’a pas hésité à signaler une forme d’instabilité : « Peut-être que cet homme est légèrement bipolaire. Il est capable de s’emporter considérablement après des défaites… et là, après un 3-0 contre un concurrent direct, il garde une attitude étonnamment positive. Cela peut être un peu préoccupant », a-t-il noté.
D’après lui, il se pourrait que l’entraîneur italien ait été conseillé de modérer son discours pour ne pas briser la dynamique déjà fragile du groupe : « On a peut-être demandé à De Zerbi d’adopter une approche plus axée sur la bienveillance envers ses joueurs », a-t-il ajouté. Outre l’aspect relationnel, Stephen Brun a également relevé des critiques concernant l’aspect tactique et les décisions prises par De Zerbi.
« Il a positionné Jonathan Rowe en attaque alors que ce n’est pas son rôle naturel. Pendant ce temps, Maupay et Gouiri étaient sur le banc… Luis Henrique n’a pas été visible sur le terrain. Il y a une part de responsabilité individuelle chez les joueurs », a-t-il poursuivi. Dans un club en plein dilemme identitaire et en difficulté quant aux résultats, l’OM apparaît comme un chantier éternel. « C’est le Bricorama de l’Olympique de Marseille », conclut Brun avec une formule aussi piquante que révélatrice.