Bennacer à l’OM : une désillusion totale ?
OM : Bennacer, l’heure du verdict
Ismaël Bennacer, l’enfant prodigue attendu comme le messie à l’OM, vient de faire éclater la bulle d’enthousiasme. Face au LOSC, dimanche dernier, l’international algérien a encore laissé le Vélodrome sur sa faim, récoltant une pluie de critiques bien salées.
Arrivé sous les feux des projecteurs, Bennacer a d’abord séduit le public phocéen. Mais, très vite, l’illusion s’est dissipée. La régularité n’est pas au rendez-vous, et son crédit commence à sérieusement s’éroder. Le joueur, qui enflammait les gradins, dégringole dans l’estime des supporters marseillais.
Son passage éclair sur le terrain contre le LOSC n’a fait qu’aggraver les choses. Préféré à Valentin Rongier, il n’a endossé le maillot que durant une mi-temps avant de céder sa place. Passes mal ajustées, balles perdues, un pressing inexistant : Bennacer n’a pas rendu justice à son statut et s’est vu expulsé de la pelouse, remplacé par un Rongier beaucoup plus convaincant.
Bennacer dans la tourmente
Sa prestation, empreinte de nonchalance—et assombrie par un carton jaune—n’a pas échappé à Roberto De Zerbi, qui n’a pas attendu pour le rappeler sur le banc. Les aficionados marseillais voient en cette titularisation une erreur de casting du coach italien. Le clamour se fait entendre sur les réseaux : Rongier, pour beaucoup, aurait dû être aligné d’entrée.
« Mais qu’est-ce qu’il nous fait, Bennacer ? », s’interrogent les fans, visiblement prêts à lancer une révolution si cela pouvait changer la donne. Un détracteur n’y va pas par quatre chemins : « Si Rongier avait enchaîné les erreurs de Bennacer, on l’aurait crucifié devant l’église ! » Voilà bien un rappel à l’ordre pour Bennacer, sommé de justifier son rôle et de quitter son confortable piédestal.