Depuis qu’il a pris les rênes de l’Olympique de Marseille, Roberto De Zerbi a commencé à secouer les conventions en effectuant des changements audacieux dans les placements des joueurs. Parmi ces ajustements, la modification la plus notable concerne Adrien Rabiot. Joueur réputé pour sa polyvalence au milieu de terrain, Rabiot est désormais positionné dans un rôle plus offensif.
La réinvention de Rabiot à l’Olympique de Marseille
Dans cette nouvelle disposition tactique, Adrien Rabiot, connu pour ses compétences dans le rôle de box-to-box, est aligné davantage vers l’avant. D’après les informations de L’Équipe, ce choix stratégique a causé quelques interrogations au sein de l’encadrement de l’Équipe de France. Le staff national préfère en effet que Rabiot conserve sa position habituelle, qui lui permet de couvrir plus de terrain entre les zones défensive et offensive.
Opinions partagées autour du nouveau rôle
Roberto De Zerbi défend cette nouvelle orientation en s’appuyant sur la capacité offensive de Rabiot, tout en s’appuyant sur l’équilibre défensif que garantissent des joueurs comme Rongier et Højbjerg. Cependant, cette tentative reste encore à convaincre pleinement, puisque Rabiot n’a pas encore brillé par une prestation décisive depuis ce repositionnement. Sur le terrain, il reste certes influent dans le jeu de l’équipe marseillaise, mais n’a pas encore fait la différence durant les matchs. En opposition à cela, les professionnels de l’Équipe de France continuent d’exploiter Rabiot de façon plus conventionnelle, en le plaçant à gauche dans un trio de milieux de terrain, position qui semble mieux correspondre à ses capacités naturelles.
À l’approche des prochaines rencontres, la question demeure si De Zerbi persistera dans cette direction innovante ou si les considérations autour de la meilleure utilisation de Rabiot pousseront à un retour à son ancien rôle plus équilibré. Ce débat illustre les défis et les risques que courent les entraîneurs en quête de la formule parfaite pour maximiser le potentiel de leurs effectifs.