Les Marseillais s’apprêtent à affronter Saint-Etienne pour un match crucial de Coupe de France, espérant mettre fin à des années de disette en termes de trophées. Ce duel aura lieu lors des 32èmes de finale, et les supporters marseillais rêvent de voir leur équipe soulever à nouveau ce prestigieux trophée, un exploit qui n’a pas été réalisé depuis des décennies.
Marseille à la recherche de sa gloire passée
C’est une longue attente qui se profile pour l’Olympique de Marseille quant à la Coupe de France. Leur dernière réussite dans cette compétition remonte à 1989, où ils ont triomphé grâce à une performance mémorable de Jean-Pierre Papin, qui avait inscrit trois buts contre l’AS Monaco lors d’une finale palpitante se soldant par un score de 4-3. Depuis cette épopée victorieuse, le club marseillais n’a plus connu de triomphes significatifs sur cette scène.
De plus, le club n’a pas enrichi sa collection de trophées depuis la victoire en Coupe de la Ligue en 2012, une situation que nombre de supporters et experts trouvent étrange et décevante. Jérôme Rothen, ancien joueur et désormais consultant, a exprimé sur les ondes de RMC que cette absence de titre était inacceptable pour un club de la stature de l’OM.
La nécessité de briser le cycle
Rothen ne mâche pas ses mots : « Il est impératif de viser un titre chaque année, c’est indéniable. Quand un club subit une sécheresse aussi prolongée en matière de trophées, il est normal que la Coupe de France devienne une priorité absolue, tant pour Marseille que pour d’autres grands clubs comme Monaco, Lyon, Lille et Paris. […] C’est une véritable anomalie, voire un scandale, qu’un club de l’envergure de Marseille n’ait pas remporté la Coupe de France depuis 1989. Le club a échoué en finales, en demi-finales, et a même subi des défaites humiliantes face à des équipes de niveau inférieur. Cela ne peut plus durer. »
Ce message clair s’adresse surtout aux joueurs sous la direction de Roberto De Zerbi, qui auront fort à faire pour décrocher le titre tant attendu. La concurrence est intense, mais l’espoir demeure parmi les Phocéens de renouer avec le succès.
