Ce mercredi 11 septembre, John Textor, patron du club de l’OL, a tenu une conférence de presse pour clarifier plusieurs sujets épineux, notamment concernant les attentes de la DNCG, l’organisme de régulation financière du football en France.
Mise au point sur les 100 millions d’euros
Pour commencer, John Textor a tenu à dissiper une rumeur persistante. Il a nié avoir promis une vente de 100 millions d’euros pour répondre aux exigences de la DNCG. « J’ai lu que nous aurions promis de vendre pour 100 millions d’euros à la DNCG et que si nous ne le faisions pas, nous serions sanctionnés. En France, cela ne fonctionne pas ainsi. Nous présentons notre budget et ils évaluent s’il est viable ou non », a-t-il expliqué.
Un modèle économique à l’américaine
En précisant la situation financière du club, John Textor a partagé sa vision. « Plutôt que de recruter des joueurs à faible coût pour les revendre par la suite, l’idée est d’acquérir un joueur pour 30 millions d’euros ayant une expérience européenne, avec l’ambition qu’il atteigne une valeur de 60 millions », a-t-il détaillé. Il a également abordé sa stratégie de revente, précisant : « Le budget incluait 130 millions d’euros de ventes et la vente de la salle LDLC. Ce n’est pas seulement le budget d’un club de football. Vendre pour 130 millions d’euros et acheter pour 211 millions d’euros avec l’intention de rationaliser l’équipe ». Une démarche qui peut paraître audacieuse pour certains observateurs.
L’OL dans un contexte multinational
John Textor a aussi mis en avant que l’OL fait partie d’une organisation plus vaste, le groupe Eagle Group, ce qui permet des mouvements d’actifs et de liquidités entre différents secteurs. « Nous sommes une société cotée en bourse et l’OL est l’une de nos filiales », a-t-il précisé. Il a également annoncé un investissement de 40 millions d’euros destiné à renforcer le club dans les domaines nécessaires.