Les émotions étaient à leur comble lors des dernières minutes du match opposant l’Olympique Lyonnais au Stade Brestois à cause d’une situation controversée sur le terrain. Benoît Millot, l’arbitre de la rencontre, a choisi de ne pas accorder un penalty qui aurait pu permettre à Brest d’égaliser. Éric Roy, l’entraîneur du Stade Brestois, a exprimé sa frustration face à cette décision après le match.
Éric Roy déconcerté par le refus d’un penalty en faveur du Stade Brestois
Alors que le Stade Brestois était mené 2-1, l’équipe a failli égaliser dans un quiproquo sur le terrain avec un prétendu concurrent pour une place européenne. Dans les dernières secondes du duel, une frappe puissante de Jonas Martin en direction des buts lyonnais a été déviée par la main d’Ainsley Maitland-Niles, un geste qui aurait pu mener à une égalisation.
Malgré l’appel à l’assistance vidéo VAR, Benoît Millot a choisi de ne pas siffler un penalty, une décision difficile à digérer pour Éric Roy. L’entraîneur a déclaré : « Je ne blâme pas M. Millot et je soutiens les arbitres, mais selon moi, il y avait indubitablement penalty à la conclusion du match. » Il a ensuite explicité sa perspective concernant cet incident :
« Le tir de Jonas [Martin] est freiné par une main. Il est vrai que la main était posée sur le sol et que le ballon a touché le genou en premier, mais cela ne mérite-t-il pas sanction ? Je veux bien entendre des explications, mais si un but potentiel est ainsi stoppé, il faudrait siffler. Le geste défensif du joueur lyonnais était-il vraiment sous contrôle ? »
Un revers frustrant pour le Stade Brestois
Malgré cet épisode défavorable, Éric Roy a tenu à saluer la prestation de ses joueurs : « Le plan était bon, l’esprit était présent… C’est frustrant, mais c’est ce qui se passe à haut niveau. Mon équipe a montré de la sérénité et des attitudes positives, même s’il nous a manqué une certaine efficacité devant le but. »
Toutefois, l’entraîneur n’a pas caché sa déception par rapport aux deux buts encaissés, soulignant que le Stade Brestois n’avait pas été particulièrement mis en danger défensivement : « Le vrai regret réside dans le fait que nous avons pris deux buts sans avoir particulièrement souffert en défense. »