OL-ASSE : Tolisso raconte sa plus grande frayeur face aux Verts

Corentin Tolisso ne l’oubliera pas de sitôt, ce derby chaud bouillant entre l’OL et l’ASSE. Évacué sur civière après un vilain tacle signé Lucas Stassin, le Lyonnais a craint le pire, la sombre époque de sa rupture des ligaments croisés revenant hanter ses pensées.

Déroutante frayeur pour Tolisso dans ASSE-OL

Le 20 avril dernier, lors d’un derby électrique entre l’AS Saint-Étienne et l’Olympique Lyonnais (succès 2-1 des Verts), Corentin Tolisso a vécu un cauchemar éveillé. Fauché par Lucas Stassin, le champion du monde 2018 s’est effondré en hurlant, gisant sur le terrain dans une angoisse palpable. Si les images ont glacé le public, l’indignation attendue n’a pourtant pas suivi.

Pour Tolisso, ce choc a réactivé des souvenirs douloureux. « Quand j’ai senti mon genou tourner, j’ai cru revivre l’enfer des croisés », a-t-il confié à Canal+. L’angoisse de 2018, année de sa grave blessure, planait de nouveau.

Décision arbitrale : le malaise persiste

Le geste de Stassin a d’abord valu un carton rouge, mais l’arbitre François Letexier, influencé par la VAR, a finalement annulé la punition. Un choix qui a fait grincer des dents, tant le tacle paraissait virulent. Pour Tolisso, le plus dur restait la peur de voir sa carrière brisée. « Si je revis ça, ce pourrait être la fin », murmure-t-il.

Malgré la violence du choc, le milieu de terrain ne s’est pas éternisé loin du gazon. Entraînement repris dès que l’IRM a montré l’absence de séquelles sérieuses. « J’étais aussitôt prêt à retourner au boulot », avoue-t-il, illustrant une détermination sans faille… mais aussi une vulnérabilité certaine.

Retour assuré… et rêve de Bleus

Déjà souvent ralenti par les blessures, Corentin Tolisso a pris des mesures radicales en revenant à Lyon. « J’ai sollicité un préparateur mental et le staff médical de l’OL. Ça m’a aidé à ne plus penser aux blessures », dit-il, visiblement apaisé.

Désormais apte à évoluer sur le terrain sans crainte, le talent de l’OL ne cache pas son ambition : revêtir à nouveau le maillot des Bleus pour la Coupe du monde 2026. Un challenge de taille, à l’image d’un homme décidé à ne pas laisser les coups du sort dicter sa trajectoire.

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