Le FC Nantes bataille ferme et accroche le PSG
Le FCN résiste au rouleau compresseur parisien
Dans un duel où beaucoup les voyaient déjà à terre, les Nantais ont surpris tout le monde en tenant tête à un Paris SG couronné champion, mardi soir, lors d’un match en retard pour la 29e journée de Ligue 1. Inespéré, ce nul pourrait bien s’avérer crucial pour les Canaris dans leur quête de maintien.
Il fallait une sacrée dose de courage et une organisation sans faille. C’est le pari réussi du FC Nantes qui, face à un PSG globalement dominateur mais pas vraiment incisif, a su tenir le choc. Sur le terrain de la Beaujoire, les joueurs d’Antoine Kombouaré ont sorti une prestation collective exemplaire, malgré un onze de départ remanié et l’absence d’Anthony Lopes dans les cages, blessé pour l’occasion.
Nommé de manière inattendue et titularisé avec brio, Patrik Carlgren a été l’homme en forme, multipliant les arrêts salvateurs devant les assauts répétés de Dembélé, Joao Neves et Vitinha. Le dernier, d’ailleurs, avait ouvert le bal à la 33e minute avec une demi-volée splendide suite à un beau mouvement d’équipe. Jusqu’alors, Nantes résistait sans effrayer réellement son adversaire. La deuxième mi-temps fut une autre histoire.
Douglas Augusto, l’homme providentiel
Après la pause, les Nantais ont montré un tout autre visage, profitant d’un Paris en mode gestion avant sa demi-finale européenne prévue la semaine suivante. Jean-Charles Castelletto n’était pas loin de remettre les deux équipes à égalité à l’heure de jeu, mais c’est finalement Douglas Augusto qui a offert le frisson tant espéré. Servi en plein cœur du terrain par Abline, le Brésilien a décoché une frappe imparable qui a cloué Donnarumma sur place à la 83e minute.
Ce point décroché face au mastodonte parisien, c’est bien plus qu’un simple point de classement. Il incarne la détermination et la résilience d’une équipe bien décidée à rester dans l’élite du foot français. Si le PSG poursuit sa série d’invincibilité, c’est bel et bien Nantes qui réalise la belle opération. Dans la chasse au maintien, chaque fait d’armes compte double.