Kilmer Sports Venture, qui est le nouvel investisseur de l’ASSE, se retrouve confronté à une première erreur majeure dans le domaine financier en lien avec le marché des transferts. Même si le niveau de rémunération moyen du club demeure modéré pour la Ligue 1, un choix douteux dans le recrutement impacte fortement le projet du club.
Erreurs de recrutement à l’ASSE : un coût élevé
Lors de la saison 2024-2025, l’ASSE a pris un pari audacieux en recrutant Yunis Abdelhamid, un défenseur central bénéficiant d’un salaire de 80 000 euros par mois. Pourtant, malgré son statut de principale acquisition de l’été 2024, Abdelhamid ne semble pas justifier une telle rémunération. Présenté initialement comme un ajout essentiel, il se contente de jouer le rôle de remplaçant de luxe au sein de l’équipe.
Cette situation remet en question la pertinence des décisions prises par Kilmer Sports Venture, qui n’avait probablement pas prévu d’engager de telles dépenses pour un joueur au rôle aussi restreint. En comparaison à des clubs de Ligue 1 comme le PSG, l’AS Saint-Étienne opte pour une gestion financière plus modérée, affichant un salaire mensuel moyen de 42 000 euros.
Pourtant, ce faux pas dans le recrutement perturbe la stabilité financière globale de Saint-Étienne. Kilmer Sports Venture doit impérativement trouver une manière rapide de se défaire d’un salaire aussi conséquent, qui n’est pas justifié, sous peine de compromettre l’équilibre monétaire du groupe. Cette situation pourrait bien constituer un véritable enjeu pour les dirigeants stéphanois.