La Ligue des champions « nouvelle version » présente un choc électrisant en barrage, opposant Manchester City au Real Madrid. Ces deux équipes, lauréates des dernières éditions, se retrouvent pour une confrontation classique du football contemporain. Ce duel, rempli de stars en quête de réassurance, se tient en Angleterre ce mardi à 21h00, pour le match aller.
Un Duel Intense sur la Scène Européenne
Pour la quatrième année consécutive, une rencontre se déroule sur la plus grande scène du football européen, ressemblant à une finale de prestige, avec des figures emblématiques telles que Pep Guardiola et Carlo Ancelotti sur le banc, et des étoiles du calibre d’Erling Haaland, Vinicius Jr et Kylian Mbappé sur le terrain.
Il s’agit néanmoins d’une bataille cruciale pour la survie entre deux grands clubs qui ont déçu cette saison : le champion d’Europe 2023, marqué par une saison difficile, et le Real Madrid, invaincu éternel des compétitions européennes avec quinze titres, mais affaibli par de nombreuses absences en défense.
« Nous n’avons pas bien joué, nous méritons notre place actuelle. Le tirage est ce qu’il est, nous devons relever ce défi », a affirmé Guardiola sans pouvoir prédire l’état d’esprit de son équipe de City pour le match de mardi : « C’est un peu comme lancer une pièce en l’air, je ne sais pas. »
Selon Ancelotti, l’entraîneur rival, la forme actuelle « ne reflète pas vraiment les performances », soulignant qu’affronter Guardiola représente un vrai casse-tête en préparation de match, car « il innove toujours avec des idées déconcertantes ».
Ce qui est certain, c’est que pour l’entraîneur italien, ce sera une confrontation « divertissante et équilibrée », où chaque équipe devra « montrer sa meilleure version dans tous les aspects du jeu ».
Attaques Brillantes, Défenses Vulnérables
Ce sommet, chargé de suspense, a précédemment accouché de luttes passionnées lors des trois dernières saisons. En demi-finale en 2022, une pluie de buts a été marquée à l’Etihad (4-3 pour City), suivie par un extraordinaire retour de Madrid au Bernabeu (3-1) grâce à trois buts décisifs à partir de la 90e minute.
L’année suivante, toujours à ce même stade de la compétition, les Anglais ont battu le Real Madrid 4-0 sur leur propre pelouse, pour ensuite remporter la finale contre l’Inter Milan. En 2024, le Real a pris sa revanche en éliminant Manchester aux tirs au but, après un quart de finale aller spectaculaire (3-3) et un match retour où ils ont tenu bon face à une domination écrasante des Citizens (1-1).
Cette quatrième confrontation s’annonce intense entre deux formations qui, grosso modo, possèdent un potentiel offensif flamboyant mais aussi des fragilités défensives notables.
Le Real semble avoir plus de certitudes que son adversaire dont la saison laborieuse s’est poursuivie samedi contre Leyton Orient (2-1), une équipe de troisième division qui a peiné lors de la Coupe d’Angleterre.
Real Déséquilibré
Dans cette nouvelle version de la Ligue des champions, le club financé par des capitaux émiratis a dominé uniquement les équipes moins prestigieuses : Slovan Bratislava, Sparta Prague et Club Bruges. Ils ont échoué contre le Sporting et la Juventus, gâchant même un avantage de trois buts à domicile face à Feyenoord (3-3) et encaissant quatre buts en seconde période contre le Paris Saint-Germain (4-2).
Lors de leur dernier match de phase de groupes, menés et virtuellement éliminés à la pause, les hommes de Guardiola ont remonté le score contre Bruges (3-1) pour finalement arracher une 22ème place, qualificative pour les barrages.
Le Real Madrid d’Ancelotti, lui aussi, a connu des difficultés avec une opposition relevée, une situation problématique qui a également pesé sur la scène nationale. Contre le rival de toujours, le FC Barcelone, ils ont été lourdement défaits en octobre en Liga (4-0) et de nouveau battus en Supercoupe d’Espagne en janvier (5-2).
Cette saison, Madrid peine à maintenir un équilibre collectif, en partie due à l’orientation fortement offensive de l’équipe, dirigée par leurs « quatre fantastiques » : Jude Bellingham, Vinicius, Rodrygo et Mbappé.
Cette puissance d’attaque impressionnante ne compense pas, voire aggrave, les faiblesses défensives du champion d’Espagne et d’Europe en titre, déjà affecté par les blessures. Mardi, il manquera à l’appel les piliers Dani Carvajal (genou), Antonio Rüdiger (cuisse), ainsi qu’Eder Militao (genou), David Alaba (adducteurs) et le dernier blessé Lucas Vazquez (cuisse).
Face à cette situation, Ancelotti pourrait repositionner Federico Valverde à droite, Fran Garcia à gauche, et associer à nouveau le prometteur Raul Asencio, 21 ans, avec le milieu français Aurélien Tchouaméni dans l’axe. Une situation loin d’être idéale face à des attaquants tels que Haaland, Savinho, Phil Foden, Kevin De Bruyne et Omar Marmoush, l’attaquant égyptien arrivé cet hiver de Francfort.