Voici l’article réécrit avec mise en forme :
Un colosse va inévitablement chuter : suite à sa défaite 3-2 lors du match aller, Manchester City se battra pour sa survie et une partie de sa saison mercredi sur le terrain du Santiago Bernabéu, affrontant le Real Madrid dans le match retour des barrages de la Ligue des champions.
Guardiola face au défi madrilène
En affichant une attitude plutôt prudente, pour ne pas dire résignée, l’entraîneur catalan Pep Guardiola, conscient de devoir réaliser un exploit pour éviter une élimination hâtive, a exprimé avant le match retour de ce duel européen emblématique que son équipe avait « une chance sur cent » de s’imposer sur le terrain de Madrid.
Malgré cette déclaration, Carlo Ancelotti, lors d’une conférence de presse, a répondu : « 1% de chances ? Je pense qu’il ne croit pas véritablement cela. Je vais lui poser la question avant le match. Dans son esprit, il sait certainement que ses chances sont plus élevées. De notre côté, nous pensons également que nous n’avons pas 99% de chances de gagner. Nous disposons seulement d’un faible avantage que nous devons exploiter, en répétant la performance du match aller », une victoire 3-2.
Il est important de noter que l’ancien coach du FC Barcelone fait face à l’immense défi de battre un géant espagnol auréolé de ses 15 titres européens. Cette équipe n’a pas connu la défaite à domicile lors des phases éliminatoires de la Ligue des champions depuis le 12 avril 2022 contre Chelsea, où ils s’étaient inclinés 3-2 après prolongation mais avaient tout de même gagné la compétition.
Pour la quatrième année consécutive, Guardiola et les « Citizens » affrontent les Merengues. Peut-être que personne d’autre ne sait mieux qu’eux ce qui les attend : en six confrontations sur l’emblématique pelouse du Bernabéu, le club anglais n’a obtenu qu’une seule victoire, lors des huitièmes de finale aller en 2020 par 2-1.
Bien que l’histoire soit favorable aux hommes de Carlo Ancelotti, les « Sky Blues », couronnés champions en 2023 et quadruples champions en titre de la Premier League, sortent d’un match très convaincant contre Newcastle, remporté 4-0, où ils ont à nouveau montré les traits dominants des saisons précédentes, loin de leurs performances décevantes de cette année.
Marmoush, le joueur clé ?
De plus, la forteresse madrilène, qui est quasiment achevée dans ses travaux de modernisation, ne reste plus aussi impénétrable qu’elle l’était il y a quelques mois. Cette saison, le Real Madrid a déjà subi deux revers significatifs à domicile face au FC Barcelone (4-0) et à l’AC Milan (3-1), et a été vivement challengé par des équipes comme Dortmund, le Celta Vigo, Alavés ou encore l’Atlético Madrid.
Ces exemples sont autant de leçons dont le club anglais pourrait tirer parti, d’autant plus que le Real Madrid traverse une période de turbulences institutionnelles, notamment liée à l’arbitrage espagnol, ce qui affecte, contrairement à l’année dernière, leur cohésion collective.
Les statistiques des Madrilènes indiquent qu’ils n’ont remporté que deux de leurs cinq dernières rencontres toutes compétitions confondues, notamment à Manchester à l’aller (3-2) et à Leganés (3-2), à chaque fois avec une issue favorable obtenue dans les prolongations.
Dans ce contexte, l’absence de Dani Carvajal et Eder Militao a fragilisé la défense merengue, même si Antonio Rüdiger, leur pilier allemand devrait faire son retour. L’équipe dirigée par Pep Guardiola pourra compter sur une addition offensive de valeur avec Omar Marmoush, l’Égyptien recruté pour plus de 70 millions d’euros cet hiver, qui s’est distingué avec un triplé en seulement 14 minutes contre Newcastle.
Cet atout pourrait accroître les chances de qualification des « Citizens » à 21.8%, selon les estimations du statisticien Opta.