Victor Osimhen, joueur dont le nom est toujours sur toutes les lèvres à Lille, continue de susciter de nombreuses discussions quatre ans après son transfert. Olivier Létang, l’actuel président du LOSC, a récemment fait part de nouvelles informations concernant cette transaction marquante vers le club de Naples.
Les révélations d’Olivier Létang sur le transfert d’Osimhen
Lors d’une intervention sur le plateau de L’Equipe du Soir, Olivier Létang a levé le voile sur les dessous du transfert très débattu de l’attaquant nigérian Victor Osimhen vers le club napolitain, qui s’est déroulé en 2020. Bien que ce transfert ait été communiqué pour une somme s’élevant à 75 millions d’euros, le président du club nordiste a révélé que le montant effectivement perçu par le LOSC était bien moindre. Il a expliqué que, après avoir pris en compte l’arrivée simultanée de quatre joueurs évalués à 20 millions, la vente réelle était de l’ordre de zéro. En fin de compte, le club a réellement encaissé environ 7 millions d’euros. Ce montant modeste contraste fortement avec les ventes plus lucratives de joueurs comme Carlos Baléba ou Amadou Onana, parmi d’autres, soulignant ainsi les coupures importantes des commissions et rétro-commissions qui ont largement affecté les gains du transfert initial.
Un différend non dissimulé avec Gérard Lopez
Olivier Létang n’a pas mâché ses mots lorsqu’il s’est agi de critiquer Gérard Lopez, l’ancien propriétaire du club. Selon lui, la gestion du transfert d’Osimhen et d’autres décisions financières prises par Lopez ont eu des retombées sévères sur la stabilité économique du LOSC. « J’ai déjà exprimé mes réserves. Il est difficile pour moi de comprendre comment il a pu être autorisé à reprendre un autre club », a souligné Létang, évoquant également le litige juridique en cours dirigé par la direction actuelle du club contre Lopez.
Le président actuel a ainsi exprimé la difficulté de la situation financière qu’il a trouvée en arrivant et a offert son soutien aux supporters du club bordelais, qu’il a dépeints comme également victimes d’une gestion similaire, marquée par le manque de rigueur et des pratiques discutables.