Leo Messi a déclenché une action juridique contre le collectif d’activistes écologiques appelé Futuro Vegetal, suite aux dégradations infligées à la façade de sa propriété située à Ibiza.
Leo Messi engage des poursuites contre Futuro Vegetal pour les dégradations de sa villa à Ibiza
Dans le cadre de cette affaire, Messi réclame une indemnité de 50 000 euros pour les dommages subis. Cette réclamation a été officiellement déposée par un de ses employés auprès de la Guardia Civil, qui a validé le montant exigé. Cette somme conséquente se base sur une évaluation des coûts nécessaires pour les réparations, telle qu’indiquée dans la plainte.
Le représentant de Futuro Vegetal, Bilbo Bassaterra, a réagi en qualifiant le montant demandé de « excessif ». Il a expliqué que la peinture utilisée lors de leur manifestation pouvait normalement être nettoyée à l’eau, et qu’un tel montant pour les réparations n’était pas justifié. Bassaterra a ajouté que même si la façade entière devait être repeinte, le coût ne devrait pas atteindre la somme réclamée, jugeant l’estimation grandement exagérée par rapport aux coûts réels des travaux nécessaires.
L’événement a eu lieu le 6 août, lorsque les militants ont projeté de la peinture sur la façade de la villa de Messi ainsi que sur le Leonardo Royal Hotel à Santa Eulària. Les activistes ont expliqué leur geste en accusant l’hôtel de « financer le génocide » à Gaza. Les membres de Futuro Vegetal ont été arrêtés deux jours plus tard, le 8 août, et ont été relâchés après une détention de 24 heures, sous l’accusation de dommages matériels. Bassaterra a également critiqué la requête d’indemnisation, précisant que la villa de Messi aurait été construite sans permis, ce qui pourrait remettre en question la validité de la demande de réparation.