Ligue 1 : beIN Sports, Canal+ renoncent-ils aux droits TV ?

L’anticipation monte autour de la nouvelle saison 2024/2025 de la Ligue 1, mais l’incertitude concernant les droits de diffusion télévisuelle plane toujours, suscitant de nombreuses inquiétudes parmi les supporters et les acteurs du football français.

La question épineuse des droits de diffusion de la Ligue 1 demeure sans réponse

Alors que le coup d’envoi de la saison 2024/2025 de la Ligue 1 se profile à moins de trois mois, le dossier brûlant des droits télévisuels n’a trouvé aucun preneur. Cette incertitude crée une atmosphère d’attente et d’anxiété chez les aficionados du ballon rond en France. La scène médiatique du football français, jadis dominée par Canal+ et beIN Sports, a été bouleversée par l’arrivée de nouveaux acteurs, modifiant considérablement le paysage de diffusion.

La Ligue de Football Professionnel (LFP) avait misé sur Mediapro avec une promesse de rétribution s’élevant à un milliard d’euros, mais cet accord a abouti à un échec retentissant. Canal+ avait dû venir à la rescousse, avant que Prime Video ne prenne le flambeau, un engagement qui touche à sa fin avec cette saison. Face à ce portrait, un nouvel appel d’offres a été lancé sans pour autant déboucher sur une signature. beIN Sports semblait être sur le point de conclure une entente avoisinant les 700 millions d’euros, mais les pourparlers avec Canal+ ont finalement capoté, comme le rapporte Le Parisien. Malgré les obstacles, la LFP garde l’espoir de parvenir à un compromis avec le tandem beIN Sports – Canal+ pour la période 2024-2029, bien que le climat soit alourdi par les relations tendues entre Maxime Saada de Canal+ et Vincent Labrune de la Ligue.

Dans ce contexte de blocage, la LFP envisage comme alternative la création d’une chaîne spécifique intégralement dédiée à la Ligue 1, qui serait distribuée à tous les diffuseurs intéressés. Une absence d’accord aurait pour conséquence une diminution des droits télévisuels perçus par les clubs, impactant ainsi leur capacité budgétaire en vue du marché des transferts estival et à l’orée du démarrage de la saison (prévu entre le 16 et le 18 août). Sur le plan international, la LFP a assuré un revenu annuel de 125 millions d’euros pour les droits de diffusion, avec une perspective d’augmentation jusqu’à 160 millions d’euros en étendant la couverture à davantage de régions.