En amont de l’inauguration des Jeux Olympiques de Paris prévue ce soir sur la Seine, l’événement est déjà marqué par divers scandales. Après que les footballeurs argentins ont dénoncé des vols dans les vestiaires, un nouveau tumulte touche l’équipe féminine canadienne de football, impliquant la suspension de leur entraîneuse, Bev Priestman, pour espionnage.
Espionnage lors des entraînements
Au début de la semaine, pendant une session d’entraînement à Saint-Étienne, l’équipe féminine de football de Nouvelle-Zélande a été perturbée par la présence d’un drone qui survolait et enregistrait leurs mouvements. La police, avertie par le personnel sur place, a rapidement appréhendé le pilote du drone. Il s’est avéré que l’opérateur était affilié à l’équipe canadienne de football féminin. Le Comité olympique canadien a immédiatement répondu en présentant des excuses publiques, soulignant que cet individu n’était pas officiellement accrédité.
Cet acte d’espionnage a conduit à une procédure judiciaire rapide. Le pilote du drone a été condamné à huit mois de prison avec sursis, et ses équipements, dont le drone et plusieurs autres appareils électroniques, ont été saisis. Suite à cette décision de justice, il a été exclu de l’équipe canadienne et renvoyé au Canada. De plus, Bev Priestman, la sélectionneuse de l’équipe, a choisi de se retirer de son rôle pour le match contre la Nouvelle-Zélande, assumant ainsi sa part de responsabilité et témoignant de son engagement envers l’intégrité sportive.
En dépit de ces perturbations, la rencontre sportive prévue a eu lieu sans encombre et s’est soldée par une victoire de l’équipe canadienne, qui a battu la Nouvelle-Zélande 2 à 1. Ces incidents soulignent l’importance de l’esprit sportif et de l’intégrité, même avant le début officiel des compétitions olympiques.